“Parmi nos cinq cents clients, plus de 10 % utilisent déjà leur service de transport de la voix”, explique Sylvain Lagarde, responsable voix sur IP de la société Equant (groupe France Télécom).Introduit à la fin de l’année 2001, ce service de réseau privé virtuel IP permet à des entreprises multinationales de fédérer leur trafic téléphonique traditionnel et données. La voix est traitée comme un service de réseau privé virtuel (reliant les sites d’une même entreprise) bâti sur une infrastructure IP (orientée données) de nouvelle génération. Les flux voix peuvent être déclarés prioritaires grâce à la gestion de quatre classes de services (1 pour la voix, 3 pour les données) permises par le protocole MPLS (Multiprotocol label switching), implanté dans l’infrastructure d’Equant.Cet opérateur s’est aussi appuyé sur la plate-forme logicielle CCS, de NetCentrex, pour offrir des services téléphoniques évolués (numérotation abrégée et portabilité des numéros en cas de déménagement) sur son réseau IP. Deux grappes de serveurs HP sont installées, pour des raisons de sécurité, à Paris et aux États-Unis. Leur déploiement, assuré par HP, n’aurait nécessité que cinq mois. Avec cette approche, l’opérateur gère le contrôle et le routage d’appels voix sur IP de façon centralisée (jusqu’à 90 appels par seconde dans la configuration installée).
Un routeur Cisco installé et configuré par Equant
Pour l’entreprise, le service est fourni à partir d’un routeur Cisco installé et configuré par Equant. Le trafic voix est encapsulé parallèlement aux données dans des trames IP via une carte reliant le routeur au PABX traditionnel du site. L’autre cas de figure consiste à relier un PABX-IP au routeur. Lorsque les appels voix sur IP restent à l’intérieur du RPV de l’entreprise, ils sont englobés dans le tarif du service intégré voix-données d’Equant.
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