Lancée en 1998 en Suède, la société EPO (Electronic Public Offerings) assure le lancement des start-up sur le marché boursier. Après 17 transactions menées à bien, EPO, bridée par la taille de son marché national, s’étend à l’Europe. Un premier service a donc été mis en place au Royaume-Uni en septembre 1999. La France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Finlande sont les prochains marchés visés. EPO dispose en effet d’une autorisation équivalente à celle de la Cob suédoise lui permettant de réaliser ces opérations dans toute l’Union européenne.
ACCOMPAGNER LA MONTÉE DES INVESTISSEURS PRIVÉS
Il s’agit de créer au plus vite une communauté d’investisseurs avec du contenu gratuit pour ensuite lancer les premières introductions en bourse en ligne. “Le site compte 50 000 membres. Le rythme s’est accéléré ces 2 derniers mois avec 25 000 nouveaux abonnés. Nous en visons 200 000, d’ici à fin 2000, pour l’ensemble de nos sites européens”, commente Madeleine Carlstal, directrice du contenu d’EPO. Ce dernier est disponible sous forme de listes des prochaines introductions, newsletters, interviews et fo-cus sur les sociétés. “EPO délivre une information qui n’était jusqu’ici accessible qu’aux grands investisseurs, mais le système de l’introduction en bourse change : les investisseurs privés y occupent une part croissante.”
EPO assure la vente de 15 à 20 % des parts en ligne : après émission des titres, le délai d’attribution est de l’ordre de 2 à 3 jours. EPO refuse de traiter des transactions secondaires, laissant cette tâche aux nombreux sites de courtage.
La couverture assurée par EPO France devrait procéder à sa première introduction dans le courant de l’été 2000.
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