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Envo Stax : le vélo électrique passé maître dans l’art de cacher sa batterie

Léger, joli et bien intégré, le dernier vélo d’Envo est un électrique qui cache particulièrement bien son jeu.

Le Canadien Envo a un nouveau vélo. Le Stax, c’est son nom, a tout d’un vélo classique. Mieux, il fait tout pour cacher qu’il est électrique. Et pourtant, sa fiche technique révèle un moteur parfaitement adapté à la ville et une batterie capable de 100 km d’autonomie. Si le VAE de Stax cache aussi bien son jeu, c’est par volonté certes, mais aussi par un désir de prouver sa qualité d’intégration. Tout d’horizon de ce vélo très surprenant.

Extérieurement, nous l’avons dit, le Stax cache bien son jeu. Son cadre fermé classique lui donne une allure passe-partout et ne saurait laisser présager d’une quelconque motorisation. Ses tubes, pas plus épais qu’un vélo musculaire, ne donnent pas l’ombre d’un indice supplémentaire. L’intégration de son phare avant, dans le prolongement du cadre, est un modèle du genre, à la manière d’un VanMoof, par exemple. Mais là encore, rien de propre à un VAE. Un regard attentif mettra pourtant la puce à l’oreille. En effet, la roue arrière du dernier-né d’Envo cache un moteur moyeu brushless développant 60 Nm de couple, soit une valeur parfaite pour la ville et des pentes même un peu raides.

Cache-cache de batterie

Là où le fabricant canadien est parvenu à tromper son monde, c’est sur l’intégration de la batterie. Celle-ci est logée à la verticale dans le prolongement du tube de selle. Dans cet espace relativement réduit, le Stax parvient à cacher un bloc de 416 kWh (36 V / 12,8 Ah) qui lui permettrait de parcourir au mieux 100 km (tablez plutôt sur 50-60, si vous ne souhaitez pas avoir de mauvaises surprises). En revanche, ce choix d’intégration rend la batterie impossible à retirer, sauf en cas d’intervention technique. Cela limite donc les possibilités de recharger son vélo.
Le système électrique est contrôlé à l’aide d’un afficheur assez basique sur la partie gauche du guidon.

Sur la partie mécanique, Envo a su rester sérieux avec un équipement certes simple, mais de qualité. On appréciera le choix de freins à disques hydrauliques Shimano ainsi que la transmission 8 vitesses Altus. Les pneus Kenda de 28 pouces sont également un bon moyen de compenser l’absence de suspension, le Stax visant plutôt une conduite dynamique à la manière d’un Cowboy. En revanche, on ne pourra que regretter l’absence de certains équipements indispensables pour un usage urbain. Afin de présenter le vélo le plus léger possible, 19 kg en l’occurrence, Envo n’a pas jugé bon de doter son Stax d’une béquille ou de gardes-boue, qu’il faudra donc ajouter en option.

L’Envo Stax est disponible dès aujourd’hui. Son prix de 2 479 $ le met directement en concurrence avec les incontournables vélos connectés que sont Cowboy et VanMoof. Malheureusement pour la marque canadienne, mis à part cet effort remarquable d’intégration, il nous semble que le Stax risque de manquer d’arguments face à la panoplie logicielle des VAE connectés. Il aura également fort à faire face à des VAE plus classique tels que le Winora Tria 7 Eco, à peine plus cher, mais pourvu d’un moteur central Bosch. En d’autres termes, la mission du Stax s’annonce compliquée.

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Source : Envo


Dimitri Charitsis
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