C’est par un mail envoyé aux fans enregistrés sur le site de l’Ataribox que les créateurs de cette console rétro annoncent que les phases de précommandes sont sur le point de débuter, sans doute via la campagne Indiegogo promise pour l’automne 2017, mais qui a tardé à arriver…
Les plus rapides à craquer pourraient même bénéficier d’une réduction sur le prix de la console, qui devrait être compris entre 250 et 300 dollars. Oui, quand même ! Et pour la date de sortie, n’espérez pas avoir plus précis que “printemps 2018” pour le moment.
Comme un air de Nvidia Shield
Pour rappel, l’Ataribox n’est pas qu’une console rétro. Elle a vocation à être une box polyvalente. Un peu comme la Shield TV de Nvidia en quelque sorte. En effet, outre les jeux rétro présumés (aucune liste n’a été publiée à ce jour…), elle serait capable de streamer du contenu, de lire des films ou de la musique en local, accéder à des réseaux sociaux, etc.
Ce drôle d’engin se rapprocherait en réalité plus d’un PC que d’une classique Box Android. Lors d’une interview accordée à VentureBeat en septembre dernier, Feargal Mac Conuladh (créateur de la bête) dévoilait que la petite console embarquerait une puce AMD Custom qui combinerait à la fois les coeurs de calcul pur et une partie graphique (de génération non-spécifiée), comme sur la Xbox One X ou la PS4 Pro par exemple.
Difficile d’affirmer avec conviction que tous les derniers jeux PC tourneront, mais profiter des titres plus ou moins récents devrait être possible sur le papier. A noter des manettes sans fil seraient aussi de la partie si l’on se fie aux quelques photos promotionnelles présentes sur le site. Reste à savoir si le clavier et la souris seront aussi pris en charge, bien plus pratiques pour profiter de certains jeux PC.
Côté software, l’Ataribox tournerait sous Linux et son interface serait pleinement optimisée pour un affichage sur télévision. Mac Conuladh avait également dévoilé que tout le système serait ouvert afin de faciliter le travail des développeurs au maximum si d’aventure ces derniers souhaitent customiser l’interface ou créer des applis multimédia. Avec l’ouverture d’une plate-forme plane toujours le sujet épineux de la sécurité des données des utilisateurs. Espérons que l’équipe d’Ataribox gardera un oeil sur le travail des développeurs tiers.
Sources :
Ataribox et Engadget
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