Piratage de taille aux Etats-Unis
L’entreprise CCBill offre des services de facturation aux sites pornographiques. Un attaquant est parvenu à récupérer chez CCBill les identifiants et mots de passe de tous les serveurs clients du service (des sites X en l’occurrence). Il les a ensuite utilisé pour installer sur ces serveurs un robot IRC qui lui permettra de déclencher lorsqu’il le souhaitera une puissante attaque par déni de service distribué.Autre conséquence fâcheuse : il est probable que les numéros de cartes de crédit et les données personnelles associées de quelques centaines de milliers d’amateurs de pornographie passés par ce service se trouvent actuellement dans la nature. Suite à la révélation de cette faille sur la liste SecurityFocus Incidents par Dayne Jordan, CCBill invite ses clients à faire rapidement le ménage sur leurs serveurs.
Microsoft essaye de gagner du temps face à la justice
Quoique reconnu coupable d’abus de position dominante et de pratiques anticoncurrentielles depuis plus de dix-huit mois, Microsoft n’a à ce jour été l’objet d’aucune sanction. La procédure visant à déterminer ces sanctions devait débuter en mars prochain, mais l’éditeur vient de demander un premier report de quatre mois. Ses raisons ? Les neuf Etats qui ont refusé l’accord à l’amiable conclu avec certains des plaignants sont en train de radicaliser leurs demandes de sanctions, et Microsoft a besoin de temps pour négocier.
La protection anticopie nuit au développement de l’Internet haut débit
C’est du moins la conclusion que dresse le département américain du Commerce, à l’issue d’un atelier de travail qui s’est tenu la semaine dernière. En effet, les intérêts des producteurs de contenu (Motion Picture Association of America en tête) et ceux des opérateurs de télévision interactive ou de diffusion vidéo sur Internet ne parviennent pas à coïncider.Tandis que les premiers se soucient d’abord d’implémenter des solutions anticopie les plus fermées possibles, les seconds demandent une standardisation qui leur permette de déployer leurs infrastructures en paix, et de disposer d’un produit commercial attirant. La situation ne s’améliorera pas tout de suite, les protagonistes de cette triste affaire se sont donnés dix-huit mois pour se mettre d’accord, ce qui permettrait d’aboutir à une offre cohérente vers 2004.
Le FBI met en garde les utilisateurs de Windows XP
Le Centre national de protection des infrastructures du FBI considère que l’installation de la rustine logicielle fournie par Microsoft pour Windows XP n’est pas suffisante pour assurer un niveau de sécurité décent à ce système. Du coup, il recommande la désactivation de toutes les fonctions Universal Plug’n Play à l’origine de la faille ! Bien entendu, Microsoft s’oppose à une mesure aussi radicale, qui risquerait de rendre inutilisables la plupart des périphériques.Ceci étant, la faille de Windows XP est très sérieuse, elle donne à un attaquant le contrôle total sur le système de lutilisateur dès lors que celui-ci se connecte à Internet.
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