L’opérateur canadien 360networks arrive dans l’Hexagone
360networks arrive dans l’Hexagone (12 personnes à La Défense) avec un plan de couverture en réseau maillé, plutôt qu’en anneau, rapportent nos confrères des Echos. Le plan de bataille de l’opérateur repose sur la couverture de Paris, puis Strasbourg au printemps, puis de Lyon et Marseille à la mi-2001, et Toulouse et Bordeaux fin 2002. 360networks se dote également de centres d’hébergement et d’infrastructure de fibres nues, rachetés à LDCom pour 60 millions de dollars.L’opérateur souhaite relier cent villes européennes courant 2002. Outre l’Amérique du Nord, 360networks couvre déjà en Europe la Grande-Bretagne (Telewest), l’Allemagne (Carrier1) et le nord de l’Europe (Telia), ainsi que le sud (KPNQwest).
PSINet entre en phase de survie
Fonctions vitales réduites au minimum, PSINet réorganise ses maigres troupes pour tenter de ne pas sombrer. L’opérateur de services IP n’a ainsi pas rechigné lorsque le Nasdaq lui a signifié la fin de sa cotation le 27 .avril, le cours de l’action était en effet tombé à une valeur dérisoire de 3/16e de dollar. L’entreprise s’est aussi pourvue d’un Chief Restructurating Officer en la personne de son directeur financier.Ce dernier animera le comité de restructuration de l’entreprise, qui cherche plutôt son salut du côté de la vente, partielle ou totale, de ce qui peut encore être sauvé. Dans tous les cas de figures, la direction de PSINEt ne cache pas qu’elle aura beaucoup de mal à honorer ses prochaines échéances financières, et que la panne d’argent frais est pour bientôt.
Transiciel rachète le hollandais UCC Groep avec un prêt
La SSII française Transiciel souhaite poursuivre sa présence européenne. Pour ce faire, elle s’empare d’une SSII néerlandaise, UCC Groep. L’acquisition se fait par achat d’actions en cash. Du coup, Transiciel sollicite un prêt syndiqué de 150 à 200 millions d’euros auprès des banques.Transiciel compte 7 000 employés pour un chiffre d’affaires 2000 de 377 millions d’euros. UCC Groep a réalisé pour sa part un chiffre d’affaires de 38,6 millions d’euros en 2000, essentiellement aux Pays-Bas, avec une équipe de 450 personnes.
TurboLinux et Linuxcare annulent leur fusion
Trois mois après avoir fusionné, les sociétés Turbolinux ?” éditeur d’une distribution Linux ?” et Linuxcare ?” spécialiste du support technique pour Linux ?” ont annoncé leur divorce. En février dernier, les deux entreprises avaient décidé d’unir leurs forces, alors que la déprime économique outre-Atlantique frappait de plein fouet l’ensemble des sociétés Linux.Les deux entreprises espéraient combiner leurs forces afin de mieux séduire investisseurs et clients. En effet, TurboLinux possède une distribution Linux de référence, mais il lui manque un support technique satisfaisant. Linuxcare semblait donc le partenaire idéal. Mais, du fait de l’échec de la fusion, la société devra se contenter de ses ressources internes et de partenariats externes pour offrir la prestation de services qui lui fait défaut.TurboLinux et Linuxcare n’ont pas explicité les raisons de cette séparation, mais toutes deux ont précisé qu’elles disposaient de suffisamment de fonds pour poursuivre sereinement leur activité.
Microsoft envoie de drôles de messages d’amour à ses meilleurs clients…
Un raté chez Microsoft. Le 27 avril, l’éditeur reconnaît sur son site avoir expédié à ses clients Premier Customers et Microsoft Partners, son haut du pavé clientèle, des rustines logicielles accompagnées du virus FunLove.Cette malencontreuse erreur est due à l’absence d’antivirus sur un des serveurs où étaient entreposés ces codes. Microsoft s’excuse, signale que les rustines infectées ont été remplacées par des versions saines, et que les clients concernés seront mis au courant et bénéficieront d’une assistance technique spécifique. Un cadeau peu apprécié par ses plus fidèles clients.
… et s’offre une solution de gestion de contenu Web
L’éditeur, pressé de mettre en place son architecture .NET, rachète lorsqu’il n’a pas le temps de développer. C’est ainsi que Microsoft vient de s’approprier pour 36 millions de dollars l’éditeur canadien Ncompass Labs et son logiciel de gestion de contenu Resolution, qui sera intégré dès cet automne après changement de nom à la gamme .NET.” La gestion des contenus Web est une technologie de plus en plus stratégique “, a expliqué à Reuters Barry Goffe, directeur des produits professionnels de la gamme .NET chez Microsoft.
La gestion des achats internes en vedette
D’après une étude menée par le cabinet d’analystes Deloitte Consulting auprès d’une centaine de grandes entreprises américaines, la gestion des achats internes, ou e-procurement, est considérée comme une application stratégique pour 80 % dentre elles. Ainsi, 92 % ont déjà déployé une infrastructure dédiée ou prévoient de le faire courant 2002.
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