A 26 ans, Cédric Stucki est chargé de référencement chez CVFM, une agence de web marketing. Un métier peu connu. Et pourtant, tous les sites web sont concernés.Près de 90 % d’entre eux rêvent d’être en tête de liste dans les moteurs de recherche et les annuaires, histoire de gagner du trafic.Les 10 % restants, essentiellement des institutionnels, souhaitent simplement accroître leur notoriété. Comment s’assurer d’une bonne visibilité dans les milliers de sites de recherche existants ?
Stratégie de référencement
Cédric Stucki a sa méthode : dans un premier temps, il réalise un audit du site de son client, et étudie son environnement concurrentiel.But du jeu : identifier les mots clés déjà utilisés par les concurrents, et proposer au client une liste alternative, mais toujours à forte ” connotation marketing, les plus représentatifs possibles du service apporté et très demandés par les internautes “, précise-t-il.Mieux vaut alors connaître les ficelles du métier ! ” En rachetant les bases de données des annuaires qui se sont cassé la figure, on peut voir quels sont les termes qui marchent le mieux, explique Cédric. On peut aussi utiliser des sites de référencement comme Abondance qui fournissent des listes de mots clés “.Au final, Cédric Stucki met au point une stratégie pour une vingtaine de clients avec des contrats d’une année, en général. Car si le référencement initial dure trois mois, le suivi est fondamental pour apporter des modifications. Comme pour l’inscription, il faut saisir les nouvelles informations manuellement dans le moteur.C’est la partie la plus rébarbative du travail de chargé de référencement. Le client exige enfin des résultats précis sur son positionnement et sur le trafic généré. Outre une bonne connaissance des langages techniques et de marketing, il faut être capable de se remettre en question de façon permanente.”C’est un métier qui change à toute vitesse et qui prend une nouvelle dimension, s’enthousiasme-t-il. Nous rentrons dans l’ère du référencement lucratif. Tous les moteurs américains proposent une aide à l’indexation payante et certains font même de la surenchère. Ils vendent des premières places aux enchères ! “Et d’ajouter : ” Du coup, notre métier s’assimile de plus en plus à celui de “trafic manager” “. Pas de quoi décourager Cédric, pour autant, qui entend bien élargir ses compétences. D’autres techniques, comme celles de l’affiliation ou du marketing viral, permettent de multiplier les connections sur les sites. Une problématique qu’il affectionne tout particulièrement.
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