Passe d’armes sur l’intranet de Pricewaterhouse Coopers France (PWC France) vendredi 28 septembre. La veille, la quasi-majorité des associés de Pricewaterhouse Management Consultants SAS (PWMC), structure regroupant une partie des activités conseil de PWC France, avait signé un accord apportant “l’ensemble de notre activité à celle d’Andersen France [ex-Arthur Andersen]”, selon un communiqué interne. Dans la foulée, un SMS était envoyé à tous les consultants de PWMC, les conviant à une réunion, le vendredi à 15 heures au Palais des Congrès. Un tel départ en masse porterait un coup dur à PWC France si les missions signées par PWMC passaient effectivement à la concurrence. Le vendredi matin, sur l’intranet de PWC France, les associés de la branche conseil restée au bercail, issue de Coopers & Lybrand, convoquaient une contre-réunion à 13 h 30. Un communiqué contestait la décision comme émanant “d’une minorité d’associés disposant de droits qui n’étaient pas les leurs”. L’imbroglio actuel tient au fait que la fusion mondiale signée en 1998 entre Pricewaterhouse et Coopers & Lybrand n’a toujours pas été conclue en France. En même temps, il marque lachoppement des discussions.
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