Accusé d’abus de position dominante par vingt plaignants, Google s’était engagé auprès de Bruxelles à rectifier le tir. Le commissaire chargé de la concurrence Joaquin Almunia s’était même fendu d’un communiqué au mois de févrirer dernier annonçant une solution à l’amiable. Patatras. Tout est à nouveau remis en cause !
Dans une interview accordée à Bloomberg TV en fin de semaine dernière, Almunia a rapporté avoir transmis les propositions de Google à ses concurrents cet été. Et ces derniers ne décolèreraient pas. « Certains plaignants ont introduit de nouveaux arguments, de nouvelles données, de nouvelles considérations » et « certaines des réponses sont très, très négatives », a-t-il confié.
« Nous devons les analyser et voir si (…) Google peut trouver des solutions à certaines de ces préoccupations, que nous considérons comme justifiées. C’est ce que nous sommes en train de faire », a-t-il expliqué, ajoutant que la Commission « essayait d’obtenir de la part de Google des solutions pour répondre à ces arguments solides ».
Des sites comparateurs de prix ou spécialisés dans les voyages comme Kelkoo, Expedia ou lastminute.com reprochent à Google de mettre en avant ses propres pages ou services spécialisés à leur détriment. Une enquête a donc été ouverte par la Commission européenne en novembre 2010. La relance de cette affaire promet encore de longs mois de négociations.
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