Enrichir les informations de gestion de données techniques et marketing

Qu’il s’agisse d’un catalogue présent sur une boutique en ligne ou sur une place de marché, les données de gestion qu’il affiche sont insuffisantes. Le client s’attend à trouver sur le site plus d’informations qu’il ne peut en obtenir au téléphone ou par minitel. La photo, les caractéristiques techniques, l’argumentaire commercial, la comparaison avec d’autres articles de la gamme, tout doit l’inciter à acheter. Or, pratiquement aucune de ces données n’est présente dans le PGI et elles sont souvent dispersées dans différents services de l’entreprise. La problématique est la même pour un catalogue de place de marché qui doit fournir toutes les spécifications techniques des articles et doit aussi répondre à des normes de présentation de ces informations.Avant d’ouvrir sa boutique en ligne ou de s’inscrire à une place de marché, il faut donc enrichir ses données de gestion avec du contenu externe et mettre le tout au bon format. L’information peut provenir de l’entreprise, être personnalisée pour le site par un prestataire spécialisé ou être achetée à un infomédiaire dans le cas de contenu générique. Dans tous les cas, la première étape consiste à homogénéiser toutes ces informa-tions autour d’une nomenclature de produits répondant au standard en vigueur : UNSPSC (Universal Standard Product and Service Code). Une fois catégorisées et homogénéisées, les informations de base peuvent être enrichies. Mais le cycle de vie de l’information ne fait que commencer : il faut ensuite répercuter les modifications à chaque changement et les appliquer.

La sous-traitance est souvent préférable

Seule une plate-forme de gestion de contenu permet de décentraliser cette mise à jour tout en gardant comme référentiel commun celui du PGI. Ces plates-formes sont proposées à la fois par des FAH comme Kreode, des prestataires comme Content Europe, des infomédiaires comme Mediapps ou des éditeurs de logiciels comme Instranet. Le choix n’est donc pas évident sur un marché qui se cherche encore. Pour la gestion de gros catalogues, il est préférable de sous-traiter le travail initial auprès de spécialistes comme Content Europe, qui est capable de traiter 500 000 références en un mois et possède une connaissance très approfondie de ce métier. Les volumes d’informations peuvent en effet rapidement monopoliser beaucoup de ressources sur un laps de temps très court. Il suffit d’imaginer l’ajout d’un argumentaire marketing et son retraitement en trois langues sur un catalogue de 5 000 références… L’intégration de flux d’informations externes ne posant pas de problème technique, c’est avant tout le catalogue de l’infomédiaire qui doit guider le choix de l’entreprise.

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