Après le PC de bureau et le PC portable, voici le PC de salon. Il s’agit d’un cube de plastique peu volumineux et à l’esthétique soignée, muni d’une carte mère sur mesure qui nous vient de Taïwan. A charge pour chaque constructeur d’y ajouter ce qu’il veut, dans la mesure de la place disponible.Le prototype le plus achevé, l’Aktuello X1520 de Continental Edison, est équipé d’un Athlon XP 1500, de 256 Mo de mémoire, d’un disque dur de 60 Go et d’un graveur de DVD, auquel devrait s’ajouter un lecteur multicarte pour les mémoires Flash.En façade comme à l’arrière, toute la connectique nécessaire : USB, FireWire, sorties audio 5.1 et optique. Sans oublier le modem et la carte réseau, plus deux petites enceintes et un gros caisson de basses.Enfin – et c’est là la grande nouveauté -, grâce à un logiciel d’interface, plusieurs fonctions peuvent être déclenchées par une télécommande, qui se substitue au clavier et à la souris sans fil : lecture et enregistrement de films (avec la fonction Timeshifting, permettant de regarder une émission en différé tout en continuant l’enregistrement) ou de musique, de fichiers MP3 ou DivX (les lecteurs sont installés d’office). Bref, une machine taillée pour remplacer ou compléter les équipements hi-fi et vidéo, mais possédant aussi toutes les fonctions d’un micro-ordinateur (Windows compris).Seule faiblesse : la puce graphique soudée sur la carte mère, une SIS 740/ 961, apparaît un peu insuffisante pour les joueurs. Mais une version munie d’une puce nForce, plus performante, serait en préparation.Commercialisé en principe vers la fin de l’année, l’Aktuello devrait être vendu à un prix raisonnable : de 1 600 à 1 800 euros, soit entre 10 500 et 11 800 francs, mais sans écran. Car la vocation de cet ordinateur de salon est d’être relié à un téléviseur. Une solution satisfaisante pour tous les usages vidéo, voire les jeux, mais pas pour les utilisations classiques d’un micro ou la consultation d’Internet – mal de tête garanti ! Ceux qui veulent en faire leur machine unique, devront donc prévoir un autre écran ou, solution de luxe, investir dans un grand écran plat LCD équipé d’un tuner TV.Des limites qui devraient aujourdhui tempérer les ardeurs du public. Mais le principe, séduisant, préfigure sans doute les micros du futur
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