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‘ Endwar ‘, la stratégie en temps réel vue par Tom Clancy

Petit à petit, les consoles grignotent les chasses gardées du PC. Les jeux de stratégie en temps réel, les RTS, étaient jusqu’à présent épargnés. C’était sans compter avec ‘ Endwar ‘.

Des Russes belliqueux. Une crise énergétique sans précédent. Et, bien sûr, la Troisième Guerre mondiale, forcément nucléaire. Pas de doute, on est chez Tom Clancy. Sauf que, contrairement aux autres jeux qui portent la marque de
l’auteur de romans d’espionnage américain, Tom Clancy’s Endwar, de Ubisoft, n’est pas un énième FPS mais un jeu de stratégie d’un genre particulier. Petit aperçu avant le lancement du jeu sur PS3 et Xbox 360, le 7 novembre
prochain.

Premier contact

Le joueur se retrouve devant une carte du monde, que se partagent les trois forces en présence : les Américains, les plus équilibrés, les Européens, portés sur la technologie, et les Russes, adeptes de la force brute. Sur
cette carte, quarante points pour autant de champs de bataille, parfois en zone urbaine. L’issue de chacun de ces combats influencera l’ensemble du conflit. Un côté Risk qui rappellera à certains la série des Total War.Pas étonnant : le lead designer de Endwar n’est autre que Michael de Plater, déjà impliqué dans le développement de cette série chère aux amoureux de jeux de stratégie sur PC.

Un RTS sur console qui explore une nouvelle ‘ voix ‘

Et il fallait bien une telle pointure, venue du monde du PC, pour relever ce défi. Un RTS sur console, sans clavier ni souris ? Il y a six mois, Universe at War avait eu du mal à convaincre. Avec
Endwar, Ubisoft Shanghai bouscule les règles établies. Plutôt que de singer les commandes d’un jeu pour PC, les développeurs tentent un pari : les commandes vocales.Équipé du micro-casque de la Xbox 360 ou du micro livré en bundle sur PS3, le joueur peut quasiment tout faire à la seule force de sa voix. Sur le modèle de ‘ formation X attaquer cible
Y ‘, tout en se servant des sticks de la manette pour regarder autour de lui. Un principe qui fonctionne, pour peu qu’on articule correctement.Reste à savoir si, au-delà de la performance technique, ce système sera plus qu’un gadget et s’il donnera vraiment envie de se passer de l’interface plus classique, par menu déroulant, également disponible.

Un rythme vif et des unités limitées

De Plater et son équipe ont aussi passé le gameplay à la moulinette ‘ console ‘. A la façon d’un FPS, où tout se fait en vue subjective, le joueur est derrière ses unités (jusqu’à douze
simultanément) et ne voit que ce qu’elles voient. Concernant les missions, elles proposent des parties courtes et nerveuses, typiquement de quinze ou vingt minutes. Et, ici, pas de ressources : il faut y sécuriser des bâtiments spéciaux,
les uplinks, qui font autant office d’objectifs à capturer que d’ateliers pour acheter bonus et unités.A propos d’unités, avec seulement sept types différents (grenadiers, hélicoptères, blindés…), Endwar va à l’essentiel. Il est par ailleurs regrettable qu’elles manquent cruellement de personnalité. On peut
heureusement les personnaliser avec l’argent et l’expérience amassés au cours de la campagne.

Le multi, l’autre argument choc

Enfin, l’autre argument de poids de Endwar, c’est son mode multijoueur. Bien sûr, il y a les traditionnelles escarmouches en un contre un ou même deux contre deux. Mais le dernier-né de l’écurie Tom Clancy proposera
aussi de vivre des campagnes longues de trois semaines en temps réel, à laquelle les joueurs du monde entier pourront prendre part. Chaque victoire, chaque défaite seront comptabilisées à la fin de la journée, faisant évoluer la ligne de front
en conséquence. Ce mode étant censé être le c?”ur du jeu, on devra attendre son lancement pour savoir ce que Endwar a réellement dans le ventre.La démo en vidéo du jeu :

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Corentin Raguenes