Voilà un modèle imposant mais séduisant. Ce smartphone sous Android 2.3, au revêtement doux au toucher, arbore une bague translucide qui s’illumine en cas d’appel et un grand écran tactile de 4,3 pouces (11 cm). Celui-ci est très lumineux (475 cd/m2) et affiche de la HD (720 points par 1 280). De plus, le Xperia S propose une bonne puissance de feu : un processeur double cœur à 1,5 GHz (Qualcomm), 1 Go de mémoire vive et 27 Go d’espace de stockage, de quoi faire tourner et héberger toutes les applications Android, mais aussi la surcouche logicielle Sony Timescape. Jolie mais moins efficace que HTC Sense, elle propose un agrégateur de réseaux sociaux. Ce Sony embarque également un panel de services de musique et de vidéos et lit sans problème les films en MKV et XviD. Attention, la batterie n’assure pas plus de 5 h 30 de lecture vidéo en continu. L’autonomie du Sony se révèle heureusement très correcte en communication (10 heures) et est même supérieure à la moyenne en surf 3G (6 heures). Dommage que la navigation Web manque de fluidité. Et bien que le capteur photo 12 mégapixels soit très bon, en mode vidéo la stabilisation manque d’efficacité. Notons enfin la présence d’une puce NFC (Near Field Communication) qui étend les usages du smartphone et permettra notamment, à plus ou moins long terme, de payer avec son mobile. Proposé à 499 euros hors subvention, le Xperia S devrait migrer vers Android 4.0 cet été.
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