Si on ne présente plus les MMORPG (« meuporg » pour les intimes), les MMORTS n’ont pas encore le vent en poupe. Il faut dire que la stratégie temps réel implique le contrôle par chaque joueur de dizaines d’unités et non d’un seul personnage. Un challenge technologique que les développeurs de Petroglyph, connu notamment pour le très appréciable Universe at War, sorti en 2008, annoncent avoir relevé. A terme, End of Nations permettra de s’adonner à des matchs coopératifs à plus de cinquante joueurs ainsi qu’à des affrontements à 26 contre 26 ! Un changement d’échelle non négligeable quand on sait qu’aucun RTS classique n’a encore dépassé le stade du quatre contre quatre. L’aspect massivement multijoueur se fera également sentir dans l’interface de sélection des missions, qui prendra la forme d’une mappemonde moderne.
Commande et conquiers !
En bas de l’écran, un fil de news, typique des chaînes d’informations, nous informera en temps réel des événements en cours sur le serveur (prise de territoires par l’un des deux camps jouables, connexion d’un ami, etc.). Le contexte est bien évidemment moderne, voire post-moderne, puisqu’il voit deux groupes révolutionnaires affronter le nouvel ordre mondial, appelé ici l’Ordre des Nations. Infanterie, tanks ou avions à décollage vertical, les unités donnent dans le high-tech, à la manière d’un Command & Conquer. Ce qui n’est pas vraiment une surprise puisque l’équipe de Petroglyph est en partie constituée d’anciens de Westwood Studios. Nous avons eu l’occasion de disputer une partie en huit contre huit, et la filiation avec ce qui fut une série phare du genre RTS est évidente. On retrouve ainsi des superpouvoirs de zone, frappe nucléaire en tête, dont la puissance est proportionnelle au temps de rechargement.
Petites stratégies entre amis
Quant aux unités, elles disposent pour la plupart de capacités spéciales, qui peuvent faire toute la différence lors des combats. Avec un nombre de joueurs nettement plus élevé qu’à l’accoutumée et de nombreuses zones à capturer pour obtenir différents avantages, coopération rime enfin avec communication et coordination. Face à une équipe soudée, ceux qui se la jouent perso n’ont absolument aucune chance. Réellement prometteur, End of Nations doit malgré tout faire ses preuves, car la version actuellement jouable est encore loin d’être aboutie (fonctions manquantes, éléments graphiques non définitifs…). Et l’on ne connaît encore ni sa date de sortie, ni le modèle économique qui sera retenu.
En attendant de savoir s’il faudra payer un abonnement mensuel, et de quel montant le cas échéant, tous les espoirs sont permis !
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