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Enchères inversées : c’est une loterie payante !

En temps de crise, c’est alléchant. Un téléviseur LCD 32 pouces vendu 4,01 euros (valeur : 440 euros), un iPhone 3G 16 Go parti à 3,40 euros (valeur : 559 euros), une console Nintendo…

En temps de crise, c’est alléchant. Un téléviseur LCD 32 pouces vendu 4,01 euros (valeur : 440 euros), un iPhone 3G 16 Go parti à 3,40 euros (valeur : 559 euros), une console Nintendo DS Lite cédée à 1,16 euro (valeur : 160 euros). Et que du neuf ! Tout cela grâce aux enchères inversées. Le principe : les participants placent une ou plusieurs enchères. A la fin du temps prévu, c’est la personne qui a proposé l’enchère la plus basse, et qui est la seule à avoir fait cette proposition, qui remporte l’objet.

Les sites d’enchères inversées détaillent avec minutie le principe menant au gagnant. Et passent rapidement sur l’essentiel : pour faire une enchère, il faut payer entre 1 et 2 euros. Du coup, ce n’est plus une enchère, mais un ticket de loterie que l’on achète. Et, comme dans toute loterie, le vrai gagnant, c’est l’organisateur. Plus il y a de participants, plus il se sucre. Démonstration avec la Nintendo DS : avec 854 enchères placées à 1,5 euro, ce sont 1 281 euros empochés, soit huit fois le prix de la console.

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Olivier Lapirot