Depuis son émergence il y a un peu plus de deux ans, le jeu en ligne pose un véritable casse-tête aux éditeurs. Lorsque le titre existe exclusivement en réseau, comme c’est le cas pour Ultima Online, d’Electronic Arts, Everquest, de Sierra, ou Mankind, de Vibes, aucun cheat code n’a été prévu. Ce qui n’empêche pas les pirates d’employer d’autres méthodes de triche comme la réécriture d’une partie du programme. Mais la plupart des jeux en réseau émanent de produits conçus pour jouer en solo. Les risques de triche par l’utilisation de cheat codes sont donc réels. La méthode généralement employée consiste à désactiver la possibilité de recourir à ces derniers, par une commande sur le poste serveur où viennent se connecter les joueurs. Les organisateurs de la partie peuvent aussi demander aux participants d’installer un petit programme spécifique pour bloquer l’accès aux codes. Mais la solution n’est pas imparable. Ainsi, dans Doom 2, il reste possible de faire apparaître ses adversaires sur la carte, en appuyant sur la touche Tab puis en maintenant enfoncée la touche Alt avant de taper quatre fois IDDT. Cependant, sur la plupart des sites de jeu en réseau, des animateurs sont chargés de veiller à ce que chacun reste honnête, et les participants incités à dénoncer les tricheurs, qui risquent alors d’être exclus. Libre à eux de revenir ensuite dans la partie sous un autre nom… Dans le cas des compétitions, fréquentées par les hardcore gamers, c’est-à-dire les joueurs les plus acharnés, le jeu est très“Souvent, je me pose quand même des questions, réglementé et souvent surveillé par des huissiers. En principe, toute triche est impossible… jusqu’à preuve du contraire. reconnaît Antoine, un participant régulier à ces tournois en ligne. Sur Quake, il y a deux solutions : ou certains joueurs sont exceptionnellement bons, ou ils ne disposent pas des mêmes éléments que les autres.”
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