Bonjour, Mac OS X. On vous connaît moins bien que Windows XP et Windows Vista. Existez-vous en plusieurs déclinaisons ?Mac OS X Leopard : oui, moi aussi je suis disponible en plusieurs versions. La dernière, la 10.5, est connue sous l’appellation Leopard et comprend beaucoup de nouveautés. La précédente, la 10.4, se nomme Tiger.Commençons par le b.a.-ba : comment sélectionne-t-on des documents ou des programmes sur un Mac ?Comme vous y allez ! Rassurons d’abord vos lecteurs. Comme Windows, je suis un système d’exploitation avec une interface graphique. Je possède des fenêtres, des boutons, des icônes, et on m’utilise avec une souris… Rien de monstrueux !Est-ce que vous disposez d’une Barre des tâches, comme Windows ?Pas tout à fait. Sur mon écran principal, on trouve une barre horizontale contenant des icônes qui s’agrandissent lorsqu’elles sont survolées par le curseur de la souris. Elles servent de raccourcis vers les dossiers, les fichiers et les logiciels préférés de l’utilisateur, ainsi que vers la Corbeille. C’est ce qu’on appelle le Dock qui, dans sa description, correspond plutôt au Bureau de Windows. Et si un programme est ouvert, par exemple le navigateur, je l’indique par un petit symbole sous son icône présente dans le Dock. Enfin, il est possible de découper l’espace de travail en plusieurs bureaux virtuels grâce à la fonction Spaces. Mais cela est possible aussi avec Windows, en lui ajoutant un logiciel.L’organisation des fichiers au niveau du disque dur est-elle identique à celle d’un PC ?Non. J’utilise le système d’organisation de fichiers HFS+. Windows en utilise un autre : Fat32 ou NTFS dans le cas de Windows XP, NTFS uniquement pour Windows Vista.Avec Windows, il faut défragmenter régulièrement le disque dur. Comment gérez-vous ce problème ?Je préfère prévenir que guérir ! Je minimise la fragmentation du disque de plusieurs manières. D’abord, j’évite autant que possible de réutiliser l’espace libéré par les fichiers fraîchement effacés, ce qui aurait pour effet de remplir de nombreux petits espaces. Ensuite, je suis patient : j’attends de pouvoir combiner plusieurs petits espaces afin d’en créer un plus grand avant d’autoriser d’écrire dessus. Enfin, pour pallier la fragmentation inévitable, j’effectue une défragmentation automatique sur les fichiers de moins de 20 Mo. Avec Windows XP, l’utilisateur doit lancer lui-même la défragmentation et attendre qu’elle se termine pour continuer à travailler. Avec Windows Vista, la défragmentation est devenue plus intelligente : elle est programmée pour se lancer périodiquement en tâche de fonds.Et en matière de sauvegarde et de restauration ?Ma fonction de sauvegarde automatique, Time Machine, effectue une sauvegarde intégrale lors de la première utilisation de l’ordinateur. Par la suite, les sauvegardes ont lieu chaque heure, ou à tout autre moment lorsque l’utilisateur le juge utile, et concernent uniquement les modifications. On peut choisir à quel emplacement du disque dur est conservée la sauvegarde, voire la placer sur un disque dur externe, un autre Mac en réseau ou encore une clé USB.Impressionnant… Et côté logiciels, a-t-on un choix aussi vaste que pour Windows ?J’inclus d’origine une ribambelle de logiciels qui couvrent la majorité des besoins de l’utilisateur en bureautique, photos et musique, par exemple. Avec Windows, pour obtenir la même panoplie, il faut prendre la peine d’installer un certain nombre de logiciels.A quoi sert Boot Camp, plus précisément ?Boot Camp est l’outil qui permet de réaliser l’installation de Windows sur un Mac, en parallèle à Mac OS X. Il faut bien sûr disposer d’une licence Windows. L’utilisateur a ensuite le loisir de choisir au démarrage quel système d’exploitation lancer. Il peut copier des fichiers d’un système d’exploitation à l’autre. Boot Camp s’occupe aussi de détails comme l’attribution des touches spéciales de Windows à un clavier Mac. On peut même le lancer depuis la Barre des tâches de Windows. Si l’utilisateur change d’avis, il n’a qu’à supprimer la partition Windows. Et l’espace libéré m’est “ rendu ”.Au fond, vous vous entendez plutôt bien, Windows et vous ?En effet. Mais la souplesse est à sens unique : le Mac s’adapte au monde du PC, mais pas l’inverse. Le rapprochement va encore continuer avec ma prochaine version 10.6 Snow Leopard, attendue vers le début de l’été 2009. La messagerie électronique, le calendrier et le carnet d’adresses du Mac pourront fonctionner avec leur équivalent de Microsoft Exchange 2007.
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