” Des études ont montré que la consultation de nos utilisateurs se faisait principalement en fonction des produits “, déclare Pierre Chappaz, président de Kelkoo. Pour simplifier son utilisation, la page d’accueil du site de Kelkoo n’offre plus qu’une nomenclature de produits, par laquelle l’internaute a ensuite accès aux autres contenus du site : annuaire de marchands, promotions, éditorial… Contrairement à l’ancienne version du site où l’internaute avait le choix entre trois navigations (par les onglets, les produits et les promotions des marchands).Dans le même temps, la marque Kelkoo est devenue l’enseigne unique dans toute l’Europe. Les marques DondeComprar en Espagne, Zoomit en Scandinavie et Shopgenie en Angleterre disparaissent au profit de la marque d’origine française. Idem pour la figure publicitaire de la société. Le Suisse chauve, bien connu en France, même si sa nationalité et son accent diffèrent selon les pays, représente désormais Kelkoo dans toute l’Europe.Cette évolution montre bien le renforcement du positionnement de Kelkoo sur sa fonction de comparateur de prix et l’aboutissement de la réorganisation de la société après de multiples fusions. Ainsi, la dimension éditoriale ambitionnée par la société à l’occasion du rachat de l’espagnol DondeComprar est aujourd’hui mise de côté. ” Notre rôle de guide d’achat est secondaire, et l’éditoral coûte cher. En revanche, le service de comparaison de prix est aujourd’hui automatisé. C’est par ce biais que nous serons rentables le plus rapidement “, affirme Pierre Chappaz.Aussi, Kelkoo a fermé les filiales sud-américaines héritées du mariage avec DondeComprar. Les 20 millions d’euros dans les caisses de Kelkoo, qui concentre désormais ses efforts dans huit pays d’Europe, devraient lui permettre d’atteindre l’équilibre en 2002.
Stabilisation des effectifs
” On ne croît plus en effectif. Les 130 employés qui composent les équipes sont à peu près en nombre suffisant. Mais nous pourrons encore réaliser des économies d’échelle en regroupant certains domaines, comme les équipes techniques. En fait, nous sommes en phase de stabilisation. Comme n’importe quelle PME, nous avons un outil de production, le site. Et nous resterons en vitesse de croisière en attendant sa rentabilité “, affirme Pierre Chappaz.Selon lui, ” d’une économie au CPM, Internet est passé à une économie au click où l’on prend en compte le chiffre d’affaires généré par ce click. Et là, nous sommes particulièrement bien placés. C’est pourquoi nous faisons payer les marchands 4 francs par visite d’internaute sur son site. 400 marchands sont en contrat avec nous en Europe “.Et pour justifier ses espoirs, Pierre Chappaz ajoute : ” Sur les 1,5 million d’internautes qui vont sur un site marchand depuis Kelkoo, 5 % passent à l’acte dachat, pour un montant entre 120 et 150 euros en moyenne. “
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