Les adolescents et les jeunes adultes sont les plus actifs sur Internet », rédigeait Bradley Horowitz, vice-président produits chez Google sur son compte Google+. Et d’ajouter « ce sont aussi des êtres humains qui aiment passer du temps avec leurs amis et leur famille ». Du coup, Bradley Hoprowitz de conclure, que un et un faisant deux, ces jeunes veulent pouvoir partager et s’amuser en ligne : quoi de mieux dès lors que Google+ ?
Une sécurité renforcée
Le réseau social de Google s’ouvre donc aux personnes d’au moins 13 ans, dans la plupart des pays, 13 ans étant à la fois l’âge requis pour se créer un compte Google et pour se connecter à Facebook. La concurrence se fait donc de plus en plus frontale.
Cette annonce s’accompagne de nouvelles mesures de sécurité. A titre d’exemple, quand un adolescent voudra partager du contenu en dehors de ses cercles, un message l’avertira que tout le monde pourra donc le voir et le commenter.
Plus pertinente, la fonction de chat vidéo Google+ Hangouts sera limitée aux adolescents. Si une personne extérieure à ce cercle se connecte à la conversation Hangouts, l’adolescent « sera protégé », car il sera temporairement « retiré » de la discussion. Il faudra qu’il signifie sa volonté de retourner dans la session pour qu’il y soit à nouveau autorisé. On aurait pu imaginer qu’il était plus simple d’interdire la connexion d’un utilisateur étranger aux cercles du jeune utilisateur…
Le levier d’une croissance en panne ?
L’ouverture aux adolescents doit également se voir à la lumière des chiffres annoncés lors de la dernière conférence sur les résultats financiers de Google. Le géant de Mountain View clamait haut et fort compter 90 millions d’utilisateurs pour son réseau social Google+, contre plus de 800 millions pour Facebook. Mais ce sont surtout les taux de participation à Google+ qui sont assez impressionnants : 60 % des utilisateurs se connecteraient quotidiennement (contre 50 % pour Facebook) et 80 % au moins une fois par semaine.
L’explication de ces chiffres tient apparamment au fait que pour être comptabilisé, il n’est pas besoin de se connecter à Google+ mais simplement d’utiliser un des services de Google : Gmail, Google Docs ou même mener une recherche dans Google alors qu’on est connecté à son compte.
Lors de la présentation de ses résultats, Google n’a pas voulu indiquer quel pourcentage ses utilisations parallèles représentaient dans les 90 millions d’utilisateurs, déclarant que peu importait puisque, de toute manière, Google+ est une « expérience » transverse…
Les adolescents, grands consommateurs de vidéos sur Internet, de partage, etc. vont-ils doper un Google+ à la peine ou plutôt suivre la tendance générale qui passe actuellement par Facebook ? Pour le savoir, rendez-vous lors des prochaines annonces de résultats financiers de Google…
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