Plus d’un internaute français sur cinq (22,5 %) participe au moins une fois par semaine à une session de chat (Conversational Hypertext Access Technology). Antérieur au web, ce système de dialogue interactif écrit en direct est pourtant demeuré l’apanage des jeunes. Près de 57 % de ses utilisateurs ont moins de 25 ans et plus de 42 % sont étudiants (contre 22 % de l’ensemble des internautes), selon Ipsos-Médiangles. Conséquence logique, un tiers des ménages de “chatteurs” (32,5 %) ont des revenus mensuels inférieurs à 1 525 euros (10 000 francs), contre moins d’un quart des connectés actifs. Pourtant, les fans de chat sont mieux équipés que la moyenne des internautes en électronique : ils sont 51 % à posséder une console de jeux vidéo (contre 37 % des internautes), 50 % ont un lecteur DVD (contre 39 %), et 49 % disposent d’un graveur de CD (contre 38 %).
Bavards et assidus
Un suréquipement auquel s’ajoute une surconsommation du net. Les “chatteurs” passent une moyenne de 37 heures sur internet par mois (20 heures pour l’ensemble des internautes) et plus de 44 % d’entre eux utilisent le web plusieurs fois par jour (27 % des internautes). Ils sont également plus actifs que la moyenne en matière de téléchargement de jeux, de jeu en réseau, de streaming audio et vidéo, ou de téléchargement de fichiers MP3. Attirés par les sites dédiés à des communautés (enfants, femmes, parents, etc.), les internautes discuteurs se retrouvent aussi sur les sites thématiques (musique, cinéma, jeux vidéo, érotisme…). Des thèmes qui attirent aussi les “chatteurs” âgés de plus de 25 ans.
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