Je suis abonné à l’OI depuis plus de dix ans. Je suis âgé et plus très souple dans ma compréhension des textes. Et je trouve de plus en plus désagréable d’avoir affaire à des termes anglais (ou américains) pour désigner quelque chose. Généralement, cet agacement provient du fait que le terme anglais utilisé n’apporte aucun complément dans la compréhension. Évidemment, dans le cas où le terme étranger est plus riche et plus juste dans la signification de la phrase, il est tout à fait justifié de l’utiliser. Par exemple, “ casual gaming ”, dont la traduction française serait, paraît-il, au-dessous du sens réel du terme. Mais dans la plupart des cas, il s’agit du mot anglais ayant exactement le même sens que le mot français. Du genre “ gamer ” à la place de joueur, ou “ podcaster ”, ou… Arrêtons là, si vous le voulez bien. Alors, faites donc un effort ou, plus exactement, faites comme les Canadiens francophones, qui luttent pour garder leur langue, alors que nous nous traînons aux pieds de ce monstre d’orgueil qu’est l’anglophilie abusive.
Guy BarthélémyL’Oi vous répond : Nous tâchons, chaque fois que c’est possible, d’utiliser un mot français plutôt que son équivalent anglais (“ bogue ” pour “ bug ”, “ courriel ” au lieu d’“ e-mail ”). Nous faisons des efforts pour employer le plus grand nombre de termes français, mais pousser l’exercice à son paroxysme en remplaçant “ spam ” par “ arrosage ” ou “ hacker ” par “ fouineur ” nuira à la compréhension. En effet, la majorité de nos lecteurs sont des technophiles habitués à manier aussi bien la langue de Molière que celle de Shakespeare pour ce qui est des termes liés aux nouvelles technologies. Et il est probable qu’ils n’aient jamais entendu parler d’arrosage ou de fouineurs, termes préconisés par le ministère de la Culture.
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