Selon Bloomberg Japan, Nintendo communiquera le prix et la date de sortie de sa console portable 3DS le 29 septembre prochain. Pour l’instant, les joueurs impatients doivent composer soit avec des prévisions d’analystes pas toujours très fiables, soit avec les indices pour le moins obscurs de Nintendo. En début de semaine, Michael Pachter évoquait un prix très élevé, entre 250 et 300 dollars (l’équivalent de 250 et 300 euros, avec les taxes).
James Honeywell, chef de produit senior de la branche anglaise de la firme, a tenu à rassurer les consommateurs, au micro du site britannique ElectronicPig : « La Nintendo DSi est vendue à 129,99 livres (149 euros), la DSi XL, avec des écrans plus larges, 159,99 livres (179 euros), rappelle-t-il, avant d’ajouter, sibyllin : A l’évidence, le prix correspondra, il sera dans ce même genre d’architecture ». Est-ce à dire que le tarif de la 3DS sera compris dans la même fourchette de prix ? Ou que – plus probablement – on devrait retrouver les mêmes écarts de prix, et attendre la console aux alentours de 200 euros ?
Cette préannonce intervient dans un contexte particulièrement délicat pour Nintendo, qui voit s’effondrer les chiffres de vente de la grande sœur, la DS. Selon son dernier bilan financier trimestriel, ses ventes accusent en effet une chute de 44,7 % en un an, tandis que les ventes de jeux ont baissé de 22,9 % sur la même période. Un essouflement prévisible, après bientôt six ans de commercialisation, alors que la génération suivante de consoles portables se profile. Avec plus de 125 millions d’exemplaires écoulés (chiffres de début 2010), la Nintendo DS est la console la plus vendue de l’histoire.
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