La Chine veut défendre la ‘ sécurité de l’Etat ‘ sur Internet
Le vice-premier ministre chinois, Huang Ju, a mis en garde les participants au SMSI (Sommet mondial sur la société de l’information) présents à Tunis, contre ‘ l’impact négatif ‘ induit par
l’emploi des nouvelles technologies. ‘ Pour l’Internet, nous devons avoir un mécanisme efficace pour lutter contre la criminalité utilisant cette technologie ainsi que contre la fraude économique, la violence, le terrorisme et
ce qui nuit à la sécurité de l’Etat ‘, a-t-il ajouté dans des propos cités par l’AFP.
Or, en Chine, selon beaucoup d’associations de protection des droits de l’Homme, la notion de ‘ sécurité de l’Etat’ s’entend parfois de manière extensive et va jusqu’à intégrer la répression vis-à-vis des
dissidents. Ces dernières années, le régime de Pékin aurait ainsi procédé à l’arrestation et à l’emprisonnement d’une soixantaine de cyberdissidents accusés d’avoir diffusé sur Internet des textes hostiles au gouvernement, affirme l’association
Reporters sans frontières (RSF).
Le Fonds de solidarité numérique présente ses premiers projets
Le FSN (Fonds de solidarité numérique) a présenté ses premiers projets de financement à l’occasion du SMSI, rapporte l’AFP. Ainsi, en Afrique, sept structures de soins médicaux (quatre au Burkina Faso et trois au Burundi) ont été mises
en place, dans le cadre d’un programme de télémédecine pour le traitement du sida, organisé en collaboration avec l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris. Le Fonds de solidarité numérique, une initiative d’origine africaine reconnue par la
communauté internationale, a réussi depuis son lancement, en 2003, à rassembler la somme de huit millions d’euros.
Reporters sans frontières dresse la liste noire des ennemis d’Internet
L’association ?” qui a participé, en marge du SMSI, au lancement du Sommet citoyen sur la société de l’information ?” a rendu publique à Tunis la liste des pays qui répriment le plus la liberté d’expression en ligne.
Une liste noire sur laquelle on retrouve sans surprise la Chine, l’Arabie Saoudite, la Corée du Nord, la Birmanie, la Libye, Cuba et l’Iran, mais aussi la Tunisie, pays organisateur du SMSI.
Selon RSF, dans le pays dirigé par le président Ben Ali ‘ toutes les publications sont bloquées. […] Le pouvoir tunisien emprisonne les internautes qui s’élèvent contre
lui ‘. Enfin, le président Ben Ali, ‘ dont la famille dispose d’un monopole sur lexploitation du Réseau ‘, a mis en place un système très efficace de censure sur
Internet.
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