49 247 689. C’est le nombre (vertigineux) de vidéos retirées par TikTok du 1er juillet au 31 décembre 2019 à travers le monde, dans le cadre de sa politique de modération des contenus. Pourtant, ces presque 50 millions de vidéos représentent moins d’1 % du volume de contenus diffusés sur l’appli chinoise, selon son rapport annuel de transparence, publié ce jeudi 9 juillet.
L’Inde, bonne première
Cinq pays sont en haut du tableau. Bonne première, l’Inde avec près de 16,5 millions de vidéos supprimées, puis suivent les États-Unis (4,5 millions), le Pakistan (3,7 millions), le Royaume-Uni (2 millions) et enfin, la Russie (1,2 million). Partout, la firme chinoise revendique avoir retiré la majorité des contenus de manière proactive : « Nos systèmes ont identifié et supprimé 98,2 % de ces vidéos avant qu’un utilisateur ne les signale. Sur l’ensemble des vidéos supprimées, 89,4 % l’ont été avant qu’elles aient été vues. »
Les femmes et les enfants, d’abord !
Pourquoi ces vidéos ont-elles été retirées ? Le rapport annuel de transparence de TikTok révèle qu’au cours du mois de décembre 2019 : un quart des contenus retirés l’étaient pour « nudité adulte et activités sexuelles », un autre quart car « ils enfreignaient [les] règles relatives à la protection des mineurs » soit des comportement à risque, dangereux ou illégaux, 21 % étaient liées à des activités marchandes illicites, 15 % pour cause de « suicide, automutilation ou […] challenges à risque », enfin 8 % pour violences explicites, 3 % pour harcèlement et intimidation et enfin 1 % à cause de discours haineux. Les femmes et les enfants semblent, donc, être les premières cibles de ces contenus censurés.
Avec ces chiffres, la firme chinoise éprouve (et vante) son nouveau système de modération mis en place en 2019. Avec ces 625 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde, dont 4 millions en France, TikTok est regardé de très près – notamment du fait de son succès auprès des très jeunes.
Source : TikTok
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