“Dans leur ensemble, les segments de notre profession ont connu, en 2001, une régression de 31 % par rapport aux ventes d’instruments effectuées dans l’Hexagone en 2000, a déclaré Alain Perreur, président du Simtec (Syndicat de l’instrumentation de mesure, du test, de l’énergie et des communications, dans le domaine électronique). Nous nous attendons pour 2002 à une stabilisation au premier semestre et à une reprise lente au second. Les segments des instruments de test pour télécoms optiques et filaires et des testeurs hyperfréquences ont enregistré une baisse moindre qu’elle ne l’est sur celui des testeurs radiofréquences.”
Baisses généralisées
En 2000, les ventes de testeurs radiofréquences (analyseurs de bande de base et de modulation, et analyseurs de spectre, par exemple) avaient représenté 89,7 millions d’euros. En 2001, elles n’ont pas dépassé 23,5 millions d’euros.Les testeurs de télécoms filaires (tels les testeurs de communications analogiques et/ou numériques, et les testeurs de réseaux WAN-LAN) ont vu leurs ventes reculer de 80,2 millions d’euros, en 2000, à 66,4 millions d’euros, en 2001. Il en va de même pour les testeurs de télécoms optiques (analyseurs de pertes optiques, testeurs DWDM, réflectomètres optiques…) dont les ventes sont passées de 34,8 millions d’euros, en 2000, à un petit 30,4 millions d’euros, en 2001. Cette moindre décroissance s’expliquerait par le fait que, comme pour le filaire, il y a une demande de bande passante accrue liée au décollage de l’Internet rapide et de l’ADSL. Les testeurs hyperfréquences, enfin, ont vu leurs ventes chuter de 43,6 millions d’euros, en 2000, à 34,2 millions deuros, en 2001.
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