Non seulement Microsoft prône la rétrocompatibilité maximale avec ses propres consoles, mais en plus le géant américain le propose aussi (involontairement) pour les anciennes consoles de Sony !
Les Xbox Series S et X ont en effet un potentiel caché : ce sont des machines d’émulation parfaite. Avec leur CPU x86 AMD Ryzen et leur GPU Radeon, ce sont en effet de vrais ordinateurs. Des petits malins en ont profité pour installer le méta-émulateur RetroArch.
Notez que la manipulation initiale n’implique ni hack, ni opération illégale : moyennant 19 dollars de frais d’ouverture de compte, n’importe qui peut basculer la console en mode « développeur » et ainsi ouvrir la console à l’installation de programmes tiers. Si la console ne peut pas exécuter de jeux dans ce mode, notez que l’opération est réversible avec un simple redémarrage.
Une fois le compte développeur activé, il « suffit » d’installer RetroArch ainsi que les BIOS et les ROMS que vous avez-vous-même extraits de vos consoles et jeux. A vous alors l’émulation non seulement des NES, Megadrive ou Super NES, mais aussi des consoles de Sony, comme la PlayStation, la PS2 ou même la PS3.
RPCS3 fait d’énormes progrès comme en témoigne la vidéo ci-dessous, où la plupart des configurations de test reposent sur des PC basés sur un duo CPU/GPU AMD, les Xbox Series devraient proposer des performances assez proches. Ce qui laisse présager un rapide portage sur RetroArch avec des performances assez proches.
La situation est cocasse, car vu la puissance de la PS5 (quasi similaire à la Xbox One X), Sony aurait pu prendre le temps et les ressources pour remercier ses utilisateurs de longue date et proposer une émulation universelle. Mais le géant japonais ne l’a pas fait et les passionnés (et autres piratins) pourront donc en profiter en achetant… la console concurrente.
Source : ArsTechnica
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