Je n’ai jamais été aussi heureux d’être dans le business du stockage”. C’est par ces propos enthousiastes que Mike Ruettgers, PDG d’EMC, a commenté l’annonce des résultats de sa société. Il est vrai qu’avec une augmentation de 24 % du chiffre d’affaires (6,72 milliards de dollars, 6,7 milliards d’euros) et de 50 % du bénéfice net (1,18 milliard de dollars, 1,17 milliard d’euros), le patron américain peut s’estimer particulièrement satisfait de l’année 1999. Et d’ajouter :“Nous sommes sur la bonne voie pour devenir l’un des dix premiers éditeurs mondiaux”.
La gamme Clariion pour les PME
Car, si les résultats d’EMC ont atteint des sommets en 1999, c’est en raison de la spectaculaire progression (+ 85 %) de l’activité logicielle. Une situation qu’Alain Péchon, PDG d’EMC France, attribue aux nouveaux comportements des entreprises : “Il y a une utilisation de plus en plus sophistiquée du stockage, qui résulte de l’implantation des PGI, de l’hétérogénéité des plates-formes et des applications de e-commerce.”
Par ailleurs, EMC a profité du développement significatif des marchés du SAN et du NAS, ainsi que de l’acquisition de Data General et de sa gamme Clariion : “Avec les solutions de Data General, nous allons pouvoir attaquer les PME et les filiales de grands comptes, explique Alain Péchon. À cet effet, nous allons créer des structures dédiées qui s’appuieront sur un réseau de partenaires intégrateurs.” Quant à l’avenir, il s’annonce sous les meilleurs auspices, si l’on en croit Mike Ruettgers, qui n’hésite pas à déclarer qu’“en 2001, EMC devrait réaliser 12 milliards de dollars (12 milliards d’euros) de CA “. Dans le secteur très agité du stockage, EMC fait un parcours remarquable. Certes, le marché est dynamique et la société sait mener intelligemment sa croissance externe. À moins de grossières erreurs stratégiques, EMC semble capable d’atteindre ses objectifs.
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