L’Association américaine des technologies de l’information (Itaa) s’attend à une reprise du marché de l’emploi high-tech américain. D’après son enquête (*), 1,1 million de postes seraient à pouvoir dans les NTIC en 2002. Soit une hausse de 27 % par rapport à l’an passé. Sur ce chiffre, six cent mille emplois pourraient même ne pas trouver preneurs, faute de profils adaptés.
Moins de faillites dans l’internet
Les compétences les plus demandées sont les programmeurs en C++, suivis par les spécialistes d’Oracle, SQL, Java et Windows NT. L’embellie profiterait surtout aux Etats du Sud, la Silicon Sunbelt. Ce retour en grâce du marché de l’emploi fait suite à une “annus horribilis”. Avec les vagues de démissions et de licenciements, le nombre total de salariés avait été ramené de 10,4 millions en 2000 à 9,9 millions en 2001, soit une chute de plus de 5 %. Plus généralement, les entreprises high-tech ont réduit leurs effectifs de 15 % sur cette période, contre 4 % pour les autres secteurs d’activité. Pour Harris Miller, président d’Itaa, “la bulle internet a éclaté, mais l’économie numérique est appelée à durer. Le besoin de main-d’?”uvre remonte.” On note aussi une baisse du taux de mortalité des sociétés internet outre-Atlantique. Webmergers.com a dénombré cinquante-quatre faillites au premier trimestre 2002, soit trois fois moins qu’il y a un an.* Etude réalisée auprès de 532 recruteurs de sociétés high-tech ou non.
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