Marchant sur les traces de lettrerecommandee.com, emailAR adopte cependant une approche différente. “Nous ne proposons pas de signature électronique d’e-mail, mais de l’accusé de réception électronique. Nous mettons donc l’accent sur l’identification des utilisateurs à travers une procédure assez lourde, mais c’est le seul moyen d’obtenir une valeur juridique”, résume le président d’emailAR. L’utilisateur doit en effet renvoyer divers justificatifs au prestataire (pièce d’identité, justificatif d’adresse postale, etc.). En entreprise, même si un administrateur peut gérer un compte global, chaque collaborateur devra suivre cette procédure. Mais, bien plus contraignant, les destinataires des e-mails doivent faire de même…
Six mois d’archivage
Une fois le compte activé par un code temporaire, l’utilisateur se connecte par ID et mot de passe, par le biais de SSL. Les envois s’effectuent depuis cet extranet, qui propose aussi d’accéder à l’historique des accusés de dépôt et de réception horodatés (imprimables), conservés pendant six mois en standard. Bien qu’il ne mette en oeuvre aucune PKI, emailAR joue sur la valeur probante des écrits numériques et sur sa procédure d’identification, pour affirmer sa valeur légale.
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