Visions du futur électriques et design, les Tesla font rêver et parler d’elles, pas toujours en bien. Elon Musk, le patron de la société californienne, y est pour beaucoup, lui qui est passé maître dans l’art de faire le buzz. Mais les Tesla défraient également la chronique quand leurs utilisateurs utilisent la fonction d’assistance à la conduite Autopilot, comme s’il s’agissait d’une fonction de conduite autonome. Une Tesla autonome est une sorte de graal fantasmé par beaucoup et promis par Musk depuis des années.
Justement, Bloomberg vient de mettre de l’huile sur le feu en révélant le contenu d’un mail interne envoyé par Elon Musk à ses salariés. Dans le message, le patron de la société indique l’ouverture d’une liste de cent places pour des volontaires prêts à devenir les bêta testeurs d’une version complètement autonome d’Autopilot.
Autrement dit, une version du logiciel de gestion de la conduite capable de contrôler la voiture en toute circonstance et même sans personne derrière le volant – ce qui est déjà parfois le cas pour les phases de stationnement.
Pour récompenser ces cobayes, qui ont tout intérêt à être sérieux pour ne pas mettre leur vie en danger, Elon Musk indique qu’il fera un geste. Tout salarié de son entreprise qui achètera une Tesla -et acceptera de faire un retour sur 300 à 400 heures de conduite avec l’Autopilot d’ici la fin d’année prochaine- aura droit à une réduction de 8000 dollars sur l’option conduite autonome quand elle sera disponible. Autre réduction proposée, 5000 dollars sur l’option intérieur haut de gamme… Les deux offres sont cumulables.
Le nombre de places étant limité, elles seront accordées selon la règle du premier arrivé, premier servi, indique Elon Musk.
En octobre 2016, le patron de Tesla promettait que toutes les voitures qui sortiraient de ses usines à partir de cette date seraient compatibles avec la conduite autonome. Une nouvelle étape semble donc être sur le point d’être franchie, même si la commercialisation de cette fonction ne devrait pas intervenir avant au moins début 2020. Reste à savoir si les conducteurs et le monde seront prêts. D’ici là, n’oubliez pas que l’Autopilot n’est qu’un système d’aide à la conduite.
Source :
Bloomberg
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