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Elon Musk annonce l’arrivée de sa nouvelle puce qui rendra 500 000 Tesla éligibles plus autonomes

Les anciens modèles de Tesla pourront bénéficier d’une mise à jour vers le nouveau processeur maison, le « Full Self Driving Computer ». Selon Elon Musk, la mise à jour pourrait commencer à la fin de l’année.

Les Model S, Model X et Model 3 pourront toutes bénéficier d’une mise à jour de leur processeur à la fin d’année. C’est Elon Musk, le PDG du constructeur auto, qui l’a confirmé en personne et à sa façon, c’est à dire en réponse à un tweet. La mise à jour pourrait concerner 500 000 voitures. 

Cette nouvelle puce « FSD » équipe les dernières Tesla sorties d’usine depuis avril. Mais Tesla a toujours fait savoir que les propriétaires d’anciens modèles de la marque pourraient également bénéficier de ses avantages.
La puce développée par les équipes d’Elon Musk, en partenariat avec Samsung, est vouée à remplacer le modèle proposé depuis plusieurs années par Nvidia.
Selon les propres mots du dirigeant, la puce FSD est 21 fois plus rapide que celle qui équipe actuellement les voitures de la marque. En parallèle, les ingénieurs seraient parvenus à limiter la consommation qui n’augmenterait que de 25% par rapport au modèle proposé par Nvidia, préservant ainsi l’autonomie. 

La mise à jour concerne les propriétaires ayant souscrit au pack Autopilot avec conduite autonome. Et pour cause, le principal intérêt de cette puce, c’est qu’elle intègre le hardware nécessaire pour la conduite autonome de niveau 2 – une assistance à la conduite donc. Concrètement, la puce actuelle limite l’Autopilot à la conduite sur autoroute ou le contrôle adaptatif de la vitesse. Le passage au processeur FSD ouvre évidemment de nouvelles possibilités là où la législation le permet : changement de voie, gestion des échangeurs et de sorties d’autoroute, etc.

Un autre processeur déjà dans les tuyaux

Pour faire tourner le FSD, Tesla s’appuie sur deux réseaux neuronaux jumeaux capables de réaliser, chacun, 36 billions (mille milliards) d’opérations à la seconde. En théorie, cette puce serait donc capable d’accompagner une Tesla jusqu’au niveau 5 d’autonomie – celui où la voiture peut prendre la route seule – grâce à sa capacité de calcul.

Il y a quelques semaines, Elon Musk affirmait que Tesla travaillait également à la remplaçante de la FSD. Cette puce « next gen » ne serait pas prévue avant deux ans, mais si le constructeur suit ses préceptes, la mise à jour sera proposée à tous les clients de la marque qui auront souscrit au « Full Self Driving package ». Le future puce pourrait être trois fois plus performante que l’actuelle.

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Dimitri Charitsis