L’agence nationale de sécurité sanitaire, Anses, a lancé un appel à des projets de recherche sur l’impact potentiel des radiofréquences sur la santé et, en particulier, sur l’hypersensibilité électromagnétique.
Le ministère de la santé avait, il y a quelques jours, reçu des représentants du collectif des électrosensibles de France.
Cette initiative est lancée dans le cadre du programme national de recherche en Environnement-Santé-Travail. L’appel à projets est alimenté par les produits de la taxe sur les émetteurs radiofréquences, soit 2 millions d’euros l’an.
Ces projets sont attendus dans des domaines insuffisamment pris en compte ou encore émergents comme les approches novatrices de l’hypersensibilité électromagnétique ou la caractérisation des expositions à ces ondes.
« Les questions à la recherche sont concrètes et répondent à nos attentes » a déclaré Manuel Hervouet, co-fondateur du Collectif des électrosensibles de France. « Il s’agit de stimuler les équipes de scientifiques pour travailler sur les liens de causalité avec les expositions, les mécanismes et les marqueur biologiques, le diagnostic, les aspects thérapeutiques » ajoute-t-il.
Maux de tête, picotements, troubles du sommeil : les symptômes de l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques sont divers et plus ou moins transitoires. Ceux qui se prétendent hypersensibles mentionnent les antennes-relais installées sur les toits, les téléphones mobiles ou les réseaux wi-fi, comme causes de leurs maux.
Lire aussi :
– Le gouvernement envisage une surveillance sanitaire de l’électrosensibilité (publié le 28 juin 2013)
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