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Électronique européenne : la reprise est prévue après l’été

En 2000, la production de matériel électronique atteignait non seulement son plus haut niveau historique mondial (1 284 milliards d’euros, soit 8423 milliards de francs), mais…

En 2000, la production de matériel électronique atteignait non seulement son plus haut niveau historique mondial (1 284 milliards d’euros, soit 8423 milliards de francs), mais aussi son plus fort taux de croissance depuis plus de 20 ans (+ 15 %). L’année suivante, l’industrie du secteur connaissait le premier recul de son histoire, en Europe (-1,8 %) et dans le monde (-0,1 %). Perplexes, les professionnels voudraient aujourd’hui connaître la durée et l’amplitude de la récession, comme les scénarios possibles de reprise. Questions auxquelles le cabinet Décision tente de répondre dans sa dernière étude L’Électronique européenne en 2000-2002-2005
(*).

Forte croissance en 2003

Le cabinet présente un certain nombre de facteurs qui permettent de prévoir un retour à la croissance dès le troisième trimestre 2002 : la reprise des commandes de matériels à usage militaire (livraisons en 2003), le retour de la confiance des consommateurs avec la reprise de la Bourse, le début du renouvellement des terminaux mobiles grâce à l’arrivée des normes GPRS et UMTS, et le retour de la demande issue de la net économie. Déjà perceptible dans la tourmente, l’accroissement des équipements électroniques de la voiture participera aussi au retour de la croissance. Les ventes sur le marché européen de l’électronique devraient ainsi enregistrer 1,8 % de croissance cette année, 8,7 % en 2003 et 8 % l’année suivante. Dans le seul secteur informatique, la reprise modeste de la demande en équipements réseaux (routeurs, serveurs, etc.) courant 2002 ne compensera pas la tendance à la baisse des équipements de base comme les PC.

Délocalisations en vue

Décision observe également des changements structurels dans l’organisation de la production de l’électronique. Le recours accru à la sous-traitance, traditionnellement réalisée par des PME, se fait désormais auprès de grandes multinationales qui se chargent de trouver les méthodes et les régions permettant de produire à moindre coût.Un phénomène qui implique une probable reprise des délocalisations. Et à terme des investissements plus importants dans les pays d’Europe centrale et orientale.(*) ” L’Électronique européenne en 2000-2002-2005 “, 144 p., Décision, novembre 2001, 990 euros ( www.decision-consult.com)

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BM