Avec un CA qui devrait atteindre 1,2 milliard de dollars pour l’année 1999, l’éditeur cherche en effet à étendre son champ d’activité aux jeux en réseau, estimant que ces derniers généreront jusqu’à 10 % des 3 milliards de dollars de revenus espérés pour 2002.
L’instrument principal de ce développement sur Internet sera EA.com, une entité qui devrait entrer en activité d’ici à l’été 2000, avec l’appui du FAI AOL. Ce dernier détiendra en effet 10 % du capital de la nouvelle division, en compagnie de News America, qui devrait en acquérir 5 %, le reste étant détenu par Electronic Arts et les salariés de EA.com. Ces derniers travailleront principalement au développement du site éponyme, dédié à l’entité, ainsi qu’à l’animation des chaînes de jeux disponibles sur les portails d’AOL.
Partenariat avec le FAI oblige, les produits et services développés par EA.com seront également accessibles aux utilisateurs de CompuServe, de NetCenter, d’ICQ et de Digital City.
Cette prise de position d’Electronic Arts sur le Web est particulièrement symptomatique du grand intérêt porté au Réseau des réseaux par les éditeurs de jeux vidéo : les zones de jeux en ligne pullulent (Battle.net, Goa ou ZonejeuX en France), Sega a fait du Web lun des axes forts du développement de la Dreamcast, et les jeux en ligne comme Mankind se multiplient.
Electronic Arts, qui a déjà développé de nombreux classiques du jeu off line (Fifa Soccer, NBA Live, NHL Hockey, Wing Commander, etc.), capitalise donc sur cette tendance lourde pour assurer sa croissance. Le titre de la société est actuellement coté à 121 dollars sur le Nasdaq, contre 50,50 dollars au début de l’année.
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