L’annonce de cette initiative a été faite, mercredi 8 décembre, par le président de la Commission européenne lui-même. Pour Romano Prodi, “ce projet constitue la troisième grande étape dans l’histoire de la construction européenne, après l’avènement du marché unique et de l’euro “.Avant d’ajouter qu’“il y a lieu de prendre une mesure politique qui apportera une réponse dynamique et prospective à la société de l’information “.
Pour créer cette “société de l’information pour tous”qu’elle appelle de ses voeux, la Commission propose dix domaines d’action prioritaires. Au c?”ur du dispositif, on retrouve :
? le développement du capital-risque pour les PME de haute technologie;
?la généralisation des cartes à puce pour l’accès électronique;
?l’accès à Internet à haut débit pour le monde universitaire;
?et, enfin, le développement des transactions en ligne par la création d’un cadre légal approprié.
L’initiative eEurope sera mise en ?”uvre conjointement par la Commission et les Etats membres dans les six prochains mois. Problème : aucun détail n’a pour l’heure été donné sur les moyens de ce programme.
Pour Erkki Liikanen, le commissaire qui a coordonné le projet, l’objectif est clair : “En combinant sa maîtrise du numérique et des communications mobiles, l’Europe doit figurer en tête dans le prochain grand bon en avant vers l’Internet sans fil “.
Parallèlement, le Conseil des ministres des Quinze a adopté, mardi 7 décembre, une directive réglementant l’activité du commerce électronique à l’intérieur de l’Union. Ce texte doit encore être examiné par le Parlement européen. Il fait suite à une autre directive retenue par lensemble des ministres chargés des télécommunications qui fixait un cadre pour la signature électronique.
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