En juin,
EDS avait annoncé la suppression de 2 700 postes dans le monde, dont la moitié en Europe. Le plan de ‘ sauvegarde de l’emploi ‘ proposé par le management français
n’est donc pas une surprise. Il conduirait à supprimer plus de 407 postes sur un effectif de 4 200 salariés.
Cap sur l’infogérance
Le groupe souhaite désormais se focaliser plus que jamais sur l’infogérance
?” via une structure commerciale simplifiée ?” et la réduction des coûts.
Dans l’Hexagone, les mesures d’économie se matérialisent par la fermeture de sites en province et leur regroupement en région parisienne. Autre mesure envisagée : l’‘ ndustrialisation du poste de
travail ‘, terme qui recouvre la mutualisation et la délocalisation ?” vers l’Espagne, notamment ?” des activités de production informatique au niveau européen. Dans le secteur intégration et
développement, ‘ la volonté de la direction est de réduire la part de chefs de projet et d’analystes, qui, selon elle, serait plus importante que celle des développeurs ‘, précise Jean-Louis
Viatgé, délégué syndical central CFDT de EDS France. Au final, deux sociétés concentrent les remaniements : EDS SAS et
Answare (2 550 employés à elles deux), qui perdront, respectivement, 327 et 80 postes.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
