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Éditeurs : les embauches se font de plus en plus sélectives

Le métier de commercial chez les éditeurs a évolué en parallèle de leur passage d’une logique monoproduit à une approche solution.

Chez les éditeurs de logiciels, le nombre d’embauches de commerciaux n’a guère évolué ces trois dernières années. Exception faite de Microsoft France, qui compte recruter quatre-vingts personnes d’ici à la fin de l’année, contre de vingt à vingt-cinq en 2000 et 2001. Pour dénicher les profils à double compétence informatique et commerciale, ces fournisseurs privilégient les écoles d’ingénieurs, qui sensibilisent de plus en plus les diplômés à la relation commerciale. Même si quelques recrues sont issues d’écoles de commerce. Ainsi l’ESC (Ecole supérieure de commerce) de Grenoble vient-elle d’ouvrir un mastère spécialisé en informatique décisionnelle, en partenariat avec SAS.

La préférence au recrutement interne

n ces temps difficiles, les éditeurs recrutent plutôt en interne. Les métiers du télémarketing et de l’assistance technique pouvant facilement évoluer vers des postes de commerciaux et d’ingénieurs d’affaires. Lorsqu’une expertise technique plus pointue est requise, les éditeurs repèrent en interne les ingénieurs ou les techniciens attirés par le contact clients, établissant ainsi des passerelles entre le conseil et la vente. Les éditeurs ?”uvrant sur des marchés très concurrentiels et au turnover élevé préfèrent recruter par cooptation ou via un chasseur de têtes. Côté salaires, la partie variable, qui valide la capacité du collaborateur et peut atteindre plus de 60 % du salaire total, tend à grimper pour les chefs de vente et les ingénieurs d’affaires.

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Bertrand Bourgine