Plus on est proche de l’utilisateur final, plus on est connu. Second secteur en termes de notoriété, les éditeurs de logiciels, comme les constructeurs, vérifient la règle. Sans surprise, Microsoft et IBM Software ont la meilleure reconnaissance. Le premier est très présent dans le grand public, quand le second touche les dividendes de sa communication professionnelle axée sur l’e-business.Tous les autres éditeurs du classement proposent des produits dédiés aux professionnels de l’informatique. A ce titre, Novell et Oracle se distinguent en termes de communication par voie de presse professionnelle et affichage. A contrario, Dassault Systèmes ?” qui investit peu en publicité professionnelle ?” est une marque bien connue par ses activités dans d’autres secteurs, notamment aéronautique. Vient ensuite Computer Associates, en progression constante grâce à une forte campagne sur ses solutions, tant en presse spécialisée qu’à la télévision.Sage, SAP et Business Objects, qui n’ont aucune dimension grand public, communiquent davantage auprès des décideurs d’entreprise. Dans cette optique, leur notoriété globale est excellente. Pour SAP, s’afficher sur des taxis était un coup de pub évènementiel : selon la direction de la communication, “plus de gens l’ont vu que si nous avions annoncé dans Les Echos ou La Tribune “.Chez ces éditeurs, comme pour ceux qui les suivent, la difficulté est de rendre leurs offres accessibles. Il est, en effet, difficile de sortir du cercle des initiés quand il s’agit de présenter un progiciel fonctionnel. Ils misent donc sur la reconnaissance de leur marque, surtout quand elle est leader. Ensuite, ils insistent sur leurs solutions et les gains apportés. Enfin, ils communiquent sur leurs réalisations et leurs références auprès de clients emblématiques.
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