“Nous avions d’ores et déjà “progicialisé” notre informatique avec SAP et, depuis peu, Siebel, explique Francis Hème, responsable de l’appel d’offres EAI pour EDF-Gaz de France. Mais l’interfaçage interapplicatif, développé en interne, revenait encore cher.” En outre, la direction informatique commune aux deux entreprises publiques ne disposait que d’une seule brique d’intégration : le moteur de transformation RDJ, d’Axway (filiale du groupe Sopra). Il manquait donc à l’appel ?” et de manière intégrée ?” les connecteurs et les adaptateurs, le transport, le moteur de routage, le workflow de processus, le suivi applicatif et l’administration du référentiel.
” Aucun outils ne peut répondre à la totalité de nos attentes “
Après étude de différentes offres ?” Tibco, IBM, Vitria, etc. ?”, Webmethods a été retenu, y compris pour la fonction de transformation des données. “Son produit est éprouvé. Il dispose de nombreux adaptateurs et figure parmi les plus rapides à mettre en ?”uvre”, détaille Francis Hème. Ce ne sera pas, pour autant, la panacée.“Aucun des outils du marché ne peut répondre à la totalité de nos attentes”, constate le responsable de l’appel d’offres. Outre sa piètre gestion des actions humaines, commune à toutes les offres, Webmethods ne brille guère par son workflow. De plus, les échanges batch ne sont pas vraiment la cible de l’outil. Une fois l’intégration des applications internes maîtrisée, EDF et Gaz de France devraient s’atteler à l’intégration de leurs systèmes d’information à ceux de leurs partenaires. Reste que “si cette démarche n’atteignait pas le niveau de rentabilité attendu, nous nhésiterions pas à nous reposer la question”, assure Francis Hème.
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