Il est rare que la reprise en main d’une entreprise prenne une telle ampleur. Avec le départ d’Ed Zander, président et COO de la firme californienne, c’est pratiquement tout le top management du constructeur qui s’en va ou ” part à la retraite “.Tout a commencé courant avril avec l’adieu de Joe Shoemaker, vice-président de la division Systèmes. Puis est venu le tour du directeur financier, Michael Lehman, remplacé par Steve McGowan, chargé jusqu’à présent de l’administration et de la planification des ventes. Enfin, Larry Hambly, responsable de la division Services, et même Steve DeWitt, ex-patron de Cobalt, ont fait leurs valises.Mais malgré l’importance du départ de ces cadres, c’est celui du numéro deux, Ed Zander, qui illustre de la manière la plus visible le recentrage vers les logiciels qui s’opère au sein de Sun. En effet, ces départs n’ont rien à voir avec les sanctions habituelles liées à des résultats décevants. Ceux de Sun, sans être mirobolants, ne sont pas si mauvais dans les circonstances actuelles.
Java et services Web au premier plan
Avec Raytheon, Apollo et Data General dans son CV, Ed Zander n’oubliait jamais de rappeler que Sun était d’abord un constructeur. Par contraste, l’importance prise par le logiciel, en particulier Java, sur le plan stratégique imposait une réorganisation qui le mette sur l’avant-scène. Le nouveau patron de la division unifiée, Jonathan Schwartz ?” qui remplace Patricia Sueltz désormais vouée aux services ?”, est un jeune homme de 36 ans qui s’est illustré dans la stratégie à long terme, les investissements et les partenariats. Il s’est même occupé des développeurs et du marketing Java.Parallèlement, le marketing et le développement commercial passe sous la coupe de Mark Tolliver, jusqu’à présent président diPlanet.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.