Spécialiste de la location et de la gestion d’actifs informatiques, ECS peut se réjouir. En 1999, la société a en effet vu son chiffre d’affaires progresser de 15,8 % (à 9,7 milliards de francs, 1,47 milliard d’euros) tandis que le résultat net était multiplié par trois à 90 millions de francs, 13,7 millions d’euros.
Priorité aux services
La location, qui porte sur une offre étendue de matériels informatiques destinés aux grands comptes comme aux PME, se taille la part du lion avec 78 % du volume d’affaires global. “En 1999, nous avons loué notre quatre cents millième PC, souligne Jacques Sorrel le PDG d’ECS. Nos offres visent les technologies de pointe et anticipent les tendances du marché comme la demande croissante d’ordinateurs portables et de solutions relatives aux réseaux et aux télécommunications.”
Associés à la location, les services (gestion de parc, brokerage, suivi personnalisé) ont généré en 1999 un chiffre d’affaires de 159 millions de francs, 24,2 millions d’euros, soit une augmentation de 17 % par rapport à l’année dernière. Une tendance qui devrait s’accélérer dans les prochaines années, car même si la proportion des services reste encore modeste, ECS en fait l’un des axes majeurs de sa stratégie. Pour commencer, la gamme de services a été enrichie pour s’adapter à l’évolution du marché. “Les interventions uniquement techniques ne représentent plus qu’une faible part de notre activité, explique Jacques Sorrel. En revanche, la complexité croissante des équipements crée des besoins nouveaux – conseil, accompagnement – auxquels nous devons répondre.” Par ailleurs, le nouveau serveur Internet de la société propose désormais l’ensemble des offres d’ECS, dont le site d’occasions Brok Web qui devrait être opérationnel en juin prochain.
Enfin, ECS a décidé de renforcer sa politique commerciale et va poursuivre son expansion en Europe. Le loueur devrait s’implanter en Irlande et en Europe de l’Est.Le métier de la location évolue vers la prestation de services globale. Fort d’excellents résultats et d’une position confortable sur ce marché, ECS peut négocier cette évolution et s’adjoindre des compétences tierces. Le recours à la croissance externe est, dans ce cadre, une solution plausible.
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