Tous les ans, Samsung se sait très attendu sur les écrans de ses Galaxy S. Roi absolu de l’OLED, baptisé sur cette nouvelle gamme S10 Dynamic Amoled, – il fabrique les dalles des smartphones d’Apple, Google, Xiaomi et bien d’autres -, le Coréen n’a de cesse d’innover. Dalle incurvée, affichage bord à bord… La marque propose cette année un Galaxy S10 équipé d’un nouvel écran dit « Infinity-O ». Le laboratoire de 01net.com l’a testé et vous livre ses résultats.
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La meilleure luminosité du marché
Sous la sonde de notre labo, le Galaxy S10 pulvérise le record de luminosité maximale mesuré sur un écran OLED. Son pic en « mode boost » (qui augmente la luminosité en plein soleil) dépasse les 1000 cd/m² tandis que l’écran offre une luminosité maximale de 749 cd/m² (test réalisé avec une mire ANSI). De quoi ringardiser toute la concurrence même si, lors de nos mesures, nous avons constaté que le capteur de luminosité se montrait plus « capricieux » que d’ordinaire, ne réagissant qu’au bout de plusieurs secondes. On imagine qu’une mise à jour du firmware viendra régler ce défaut de jeunesse.
Avec une telle performance, l’écran du S10 s’avère parfait dans toutes les conditions. Il sera lisible au soleil, dans le noir… ou, pourquoi pas, dans une cabine à UV. Le S10+, un peu plus grand, fait à peine moins bien avec une luminosité de 733 cd/m2, ce qui fait de lui… le deuxième smartphone avec le plus haut score. Le S10e est le moins bon élève de la famille avec une mesure de 646 cd/m2, juste derrière l’iPhone XS (672 cd/m²). Il arrive donc en quatrième place.
Petite précision, nous n’incluons pas les écrans LCD dans ce classement. Le Sony Xperia XZ2 Premium (778 cd/m2) et le Huawei Mate 20 (767 cd/m2) profitent d’une meilleure luminosité mais ne bénéficient pas du contraste absolu offert par l’OLED.
Le laboratoire de 01net.com confirme donc les résultats du site spécialisé DisplayMate, qui sacre lui aussi les écrans des Galaxy S10, les plus lumineux du marché. Le S9 a trouvé son digne successeur.
Deux nouveaux modes d’affichage
Avec One UI, Samsung simplifie par ailleurs drastiquement son interface. Fini les réglages d’affichage trop compliqués, on a désormais deux options : « Vif » ou « Naturel » pour l’affichage des couleurs. Le deuxième mode, celui activé par défaut, offre une excellente fidélité des couleurs avec un indice Delta E de 3,11 sur le S10, de 3,56 sur le S10+ et de 3,32 sur le S10e. Rappelons que plus ce résultat est proche de 0, plus les couleurs sont justes (sachant qu’un score autour de 3 s’avère excellent). C’est néanmoins moins bon que ce qu’offrait le mode basique des S9 et S9+ (qui, rappelons-le, n’était pas le mode par défaut), avec des résultats de 2,09 et 3,19. Le Note 9 reste même le champion incontesté, avec un impressionnant Delta E de 1,88.
Les écarts évoqués ici semblent importants mais il faut préciser que la différence entre un Delta E de 2 ou de 3 est quasi imperceptible à l’œil nu. On remarque néanmoins que le S10 n’est pas équipé d’un écran offrant des couleurs plus justes que celles d’un iPhone…
Un régal pour les yeux
Enfin, les S10 disposent d’un filtre physique anti-lumière bleue actif en permanence, en plus d’un mode logiciel à activer la nuit. Grâce à cette technologie, les yeux sont encore mieux protégés que sur un S9 ou sur un iPhone XS. Nos mesures le confirment, le taux de bleu se situe 10% au-dessous de ce que l’on constate d’habitude.
À l’œil nu, aussi subjectif que ce soit, la qualité d’affichage du S10 nous apparaît comme impressionnante. Rarement un écran ne nous a autant séduits. Avec ses nouveaux Galaxy S10, Samsung prouve une nouvelle fois qu’il règne en maître absolu sur le marché des écrans.
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