Ah, l’économie… A traiter dans les écoles de médecine, assurément. Spécialité psychiatrie, si possible. Le Japon déprime et va de rechute en rechute. Les Etats-Unis nous font une dépression que les plus optimistes des docteurs – finalement, les plus nombreux – envisagent comme temporaire : Costaud, le bougre ! Il a juste besoin de reprendre son souffle après tous les efforts consentis et les exploits réalisés. Son fidèle supporter, la Grande-Bretagne, nous fait une petite chute de moral et une poussée de schizophrénie, sachant que la City, première place financière du Vieux Continent, sera probablement la première de la zone euro – monnaie qu’elle ne peut envisager sans violente migraine… L’Allemagne, elle, doit gérer la surcharge pondérale de son profil exagérément industriel, trop sensible aux fluctuations du coût des matières premières. Et la France ? Ca va encore, disent les uns (nos gouvernants) ; ça va toujours, disent les autres (notamment le secteur des services informatiques). Oui, mais ça va pas tarder à aller mal, dit la cohorte de Cassandre, influente dans ce pays de râleurs impénitents. Curieux malade, la France : les analyses biologiques ne révèlent ni excès de cholestérol, ni de triglycérides, ni de rien d’autre. Mais la tête veut s’autosuggérer que, sûrement, on doit couver une péritonite. Ou pire… La seule maladie qui sévit vraiment ici, pour l’instant, c’est l’hypocondrie. Est-elle transmissible à léconomie ?
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