L’année 2010 sera-t-elle celle du livre électronique ? C’est possible, à en croire les déclarations de Howard Stringer. Le PDG de Sony a qualifié ses ventes de livres électroniques de « phénoménales », sans pour autant donner de chiffres.
Howard Stringer a fait cette déclaration alors qu’il annonçait, jeudi 17 décembre 2009, un accord avec l’américain News Corp qui lui permettra de proposer sur ses Sony Reader le Wall Street Journal, MarketWatch et le New York Post. Ils seront accessibles prochainement par abonnement à partir du site Web dédié de Sony aux tarifs mensuels de, respectivement, 14,99 dollars, 10,99 dollars et 9,99 dollars. Ces publications seront commercialisées conjointement par les deux partenaires.
Sony, Amazon.com et Barnes & Noble se testent respectivement pour voir qui prendra les rênes du secteur des « liseuses » électroniques, chacun renforçant ses produits de contenus exclusifs et de fonctions supplémentaires. Et les spéculations vont bon train sur un ordinateur de type tablette qu’Apple aurait l’intention de lancer pour la clientèle des livres électroniques.
Attention à la surenchère technologique !
Alors qu’une certaine effervescence entoure le Kindle d’Amazon, considéré comme en pointe sur ce tout récent segment, Sony pourrait choisir de se différencier en augmentant la puissance de ces processeurs et la qualité de l’affichage et en ajoutant des fonctions supplémentaires.
Etant donné la jeunesse du marché du livre électronique, le patron de Sony se veut cependant prudent en attendant d’évaluer l’accueil du public. « Le consommateur nous dira si ce format est confortable, utile et pratique, et tout cela avant de songer à le doter de milliers d’applications » ou avant de lancer un « Vaio Reader », a déclaré jeudi Howard Stringer, en marge d’une conférence de presse à New York.
L’édition de livres électroniques doit avant tout se concentrer sur la restitution d’œuvres imprimées et sur une amélioration du confort de lecture, même si des évolutions vers un usage plus multimédia n’est pas à exclure, estime le PDG de Sony. Howard Stringer compare la concurrence dans ce secteur à une « course de chevaux ». Il a souligné que le livre électronique pouvait séduire un public très large et qu’il n’y avait aucune urgence à y intégrer un Walkman ou un lecteur vidéo.
« Je pense qu’il sera intéressant de voir si [notre] modèle de liseuse est le modèle de référence, notamment auprès d’une clientèle plus âgée qui n’a pas besoin d’un million d’autres applications. Il y a toute une génération qui pourrait apprendre à aimer [le livre électronique]. »
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