Un avocat de la défense qui démonte, en plein procès, l’argumentation du témoin à charge. Cette scène, grand classique des séries télévisées américaines, s’est déroulée au procès d’Apple qui se tient actuellement à New-York.
Il oppose, depuis lundi 3 juin, le gouvernement américain au constructeur informatique, accusé d’entente avec cinq éditeurs américains sur le livre numérique.
Thomas Hurvey, directeur des partenariats stratégiques pour Google, était appelé à la barre pour témoigner contre Apple, rapporte le site spécialisé américain The Verge. Ce cadre avait affirmé que les représentants des éditeurs lui avaient confié directement avoir signé des contrats d’un nouveau type qui leur avaient été imposés par Apple.
Le témoin à charge déstabilisé par l’avocat d’Apple
Mis sur le grill par l’avocat d’Apple, le témoin à charge se liquéfie peu à peu. Il finit par reconnaître que ses déclarations avaient été en partie inspirées par son avocat.
Sans lâcher sa proie, le défenseur obtient à l’arraché l’aveu du cadre de Google selon lequel il ne se souvenait en fait d’aucun nom de dirigeants d’éditeurs qui se seraient confiés à lui.
Pire, le témoin supposé à charge concède que le type de contrat conclu par les éditeurs avec Apple, était un enjeu important pour les propres affaires de Google.
Voulant éviter une reddition en règle du témoin, le juge écourta l’audience, déclarant, « laissons Mr Turvey partir pour qu’il puisse encore profiter de sa journée ». Les avocats d’Apple pouvaient arborer un large sourire, venant de marquer un point décisif vis à vis de l’accusation.
Lire aussi :
– ebooks : Apple réfute toute entente et évoque une stratégie de négociation (publié le 5 juin 2013)
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