Après le Razer Kraken Pro Edition 2015, Razer dévoile deux nouvelles souris gaming, des évolutions de la célèbre Mamba de la marque. Baptisées Mamba Edition 2015 et Mamba Tournament Edition, ces deux mulots de combat fonctionnent avec et sans fil pour le premier et, pour le second, uniquement en filaire. Bien entendu, les prix ne sont pas les mêmes non plus : 180 euros pour la Mamba contre 100 euros pour la Tournament Edition. La disponibilité de ces deux nouvelles souris est prévue pour la rentrée 2015-2016, mais nous avons la chance d’avoir déjà un modèle de Tournament Edition (voir photo ci-dessous), dont le test complet paraîtra très bientôt sur 01net.com. A noter également, c’est la première fois que Razer privilégie l’Europe pour le lancement de nouveaux produits, avant de les commercialiser dans le reste du monde.
Nous avons eu la chance d’avoir une présentation de ces deux souris par le CEO et créateur de la marque, Min-Liang Tan. L’occasion d’échanger longuement avec cet interlocuteur relativement ouvert et ne jouant pas trop de la langue de bois.
Nous avons notamment appris que la marque possédait trois centres de design dédiés à ses produits, qu’il adorait Quake III Arena et regrette qu’aucun FPS actuel ne lui arrive à la cheville. Ou, encore, que les axes de développement de Razer sont nombreux comme le projet Christine, toujours à l’ordre du jour. Nous publierons bientôt les échanges que nous avons eus avec lui en marge de la présentation de ces deux souris Mamba.
La forme de la Mamba évolue enfin
Entre l’ancienne et la nouvelle génération de Mamba, la forme s’allonge, les boutons de clics droit et gauche sont moins évasés sur les côtés et le revêtement du dos est texturé, comme celui de la Taipan. D’ailleurs, on reconnait quelques traits de cette dernière dans la Mamba Edition 2015.
Qu’elle soit Edition 2015 ou Tournament Edition, cette Mamba de combat est équipée de neuf boutons (dont huit programmables), et de deux grips en caoutchouc sur les côtés pour raffermir la prise en main (des droitiers exclusivement) et de gros patins pour glisser sur des kilomètres de tapis. Enfin, comble de la « geekerie », les flancs de la souris sont garnis de deux bandes de LED, compatibles avec la technologie Chroma. Plus de 16 millions de couleurs disponibles et des comportements lumineux personnalisables (via le SDK) sont au menu… de quoi se faire plaisir et même épater la galerie pendant une LAN-Party.
Grâce au Click Force, les boutons de clics sont durs ou mous
La première des principales innovations de la Mamba, c’est le « Click Force », une fonction qui devrait intéresser les experts et autres progamers. Sur le ventre de la souris se trouvent deux petits orifices dans lesquels on peut insérer un petit outil (livré). En le tournant à droite ou à gauche, on joue sur un pas de vis situé sous les clics, qui durcit ou assouplit la réponse des « gachettes » droit et gauche de la souris et ce, indépendamment l’une de l’autre. Un système mécanique qui propose 14 crans différents afin que chacun puisse y trouver son bonheur.
Nous avons pu essayer quelques réglages (à 0, à 7 et à fond), et la différence est bien perceptible. Un gadget pour certains, une « killer feature » pour d’autres. A noter, la Tournament Edition ne dispose pas de cet atout, ce qui explique –aussi- sa différence de prix avec la Mamba Edition 2015.
Razer Mamba : le capteur laser à grande vitesse
C’est avec une pointe de fierté dans la voix que M. Tan nous annonçait que le capteur laser de ses deux nouvelles armes de compétition peut atteindre une vitesse de 16 000 dpi. Et à la question «A quoi sert une telle vitesse ? », M. Tan a eu une réponse immédiate : « Nous cherchons à offrir aux joueurs ayant une configuration à 3 écrans ou un écran 4K la meilleure des souris, celle qui leur permettra d’être le plus précis dans les très hautes définitions d’image ». Autant dire, pas grand monde aujourd’hui, la majorité des joueurs jouant en Full HD à l’heure actuelle.
Autre atout de ce capteur, le réglage par incrémentation, par palier de 1 DPI grâce au logiciel Razer Synapse. Là aussi, nous avons fait remarquer à M. Tan que des souris comme la Sensei de SteelSeries proposaient déjà ce genre de réglages. Là encore, la réponse est sortie comme un coup de feu : « Les capteurs laser utilisés sur cette génération de souris n’étaient pas capables d’une telle précision. Grâce à un micro logiciel, il était toutefois possible de combler le vide entre deux paliers de 50 DPI en simulant les DPI intermédiaires. » Il connait son sujet le CEO de Razer, difficile de le piéger.
Razer a également promis de continuer à annoncer des nouveautés durant l’E3 2015. Nous restons donc sur le qui-vive.
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