Annoncé à l’E3, le nouveau Dead Island s’est une fois encore faire remarqué grâce à un trailer très bien pensé, qui donne immédiatement le ton et marque la différence qui sépare les deux volets de cette jeune série. Le premier Dead Island illustrait à merveille le concept de « le paradis rencontre l’enfer » ou comment une île tropicale envoûtante se transforme en piège pour ceux qui y séjournent…
Pour Dead Island 2, le paradis retenu est la Californie, de Los Angeles à San Francisco. Mais les héros ne semblent pas forcément regretté cette arrivée de l’Enfer. Pour eux, les zombies seraient même plutôt une bonne nouvelle. Un peu comme c’était le cas pour Ellis dans Left 4 Dead 2. Immunisés contre le virus mortel, ils traversent l’Etat américain à bord d’une camionnette, conduite par Max, un aspirant héros qui saute sur cette occasion en or de recommencer sa vie. Il est accompagné de son chat, Mick Furry, dont les mouvements sont générés à partir de ceux de plusieurs félins numérisés grâce à la motion capture. Est-ce à dire qu’il aura un rôle important ? Rien n’est moins sûr.
Hit the road Jack
Quoi qu’il en soit, Dead Island 2 reprend l’action quelques mois après que l’île de Benoi ait été ravagée. La maladie s’est répandue, devenant pandémie et la Californie est en quarantaine. Une bonne nouvelle puisque cela constitue dès lors les limites d’un monde ouvert et dynamique plutôt vaste.
C’est dans ce contexte que les personnages, formant quatre classes (Hunter, Bishop, Speeder et Berserker), avec leurs capacités spécifiques, leurs armes de prédilections et leurs tactiques différentes, taillent la route et des zombies.
Combat à feu et à sang
La démonstration qui nous a été faite – avec un code datant de l’année dernière ! – mettaient en effet surtout l’accent sur le nouveau système de combat, qui était une des faiblesses de l’épisode 1.
Toujours aussi gore et générateur de claustrophobie quand on est encerclé, les assauts sont un peu plus dynamiques et bénéficient d’une sorte de super attaque qui, avec la bonne arme, vous permet d’envoyer un zombie par dessus le toit d’une maison, nous a-t-on dit. Oui, on dirait presque du Dead Rising. Et d’ailleurs, deux autres éléments font penser à cette autre licence qui maltraite du zombie. D’une part, les croquis ou blueprint nécessaire pour bricoler de nouvelles armes, qu’on peut construire à la volée, sans passer par un établi. D’autre part, une nouveauté, les armes à moteur. Imaginez ce que peut faire un taille-haie ou un faucheuse motorisée face à des corps de zombies tout mous et efflanqués… Seul défaut de ces nouvelles armes, ils leur faut de l’essence pour fonctionner et elles sont bruyantes et auront donc tendance à attirer les zombies.
Allumer le feu
On pourra ainsi les réserver à des cas désespérés ou se servir de ce bruit comme stratagème lors d’un combat contre d’autres humains, nous avons croisés les Raiders… Car contre les autres survivants, le mieux reste l’arme à feu, un peu plus courante a priori que sur l’île de Benoi. Mais il sera également possible de jouer avec le feu, comme dans Far Cry 2. Cet élément ultradynamique se répandra en quelques secondes, incendiant les végétaux alentours et les zombies de passage, qui deviendront autant de torches humaines. Pratique pour un déjeuner aux chandelles ou pour éclairer certains des passages sombres du jeu…
Promesses et inquiétudes
Après cette démo du mode de combat qui date de 2013, les développeurs de Yager, à qui l’on doit l’intelligent Spec Ops The Line, nous ont montré une démo plus récente qui nous a permis de constater les progrès graphiques effectués. Il faudra attendre la GamesCom en août prochain pour voir réuni le nouveau système de combat et les graphiques améliorés. Ce sera peut-être aussi l’occasion de s’essayer aux trois modes multijoueurs proposés : compétition, coopération ou cohabitation.
Si les plannings sont tenus, le jeu devrait sortir au printemps 2015 sur PC, Xbox One et PlayStation. Il faudra attendre de mettre les mains sur une version jouable pour savoir si ce qui semble prometteur l’est effectivement et voir si la touche Dead Island existe toujours dans cette nouvelle orientation qui semble plus musclée et encline à la gaudriole…
Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur l’E3 2014.
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