Le 4 novembre 2014, l’une des plus grosses licences du jeu vidéo au monde entrera dans l’ère de la nouvelle génération, avec un slogan : « la puissance change tout ». Nous avons eu l’occasion de suivre une présentation du dernier Call of Duty, le premier développé en solo par Sledge Hammer, voici nos premières impressions.
Un pour la technique
Il aura fallu presque trois ans au studio qui a coréalisé Modern Warfare 3 pour sortir cette nouvelle déclinaison de la juteuse franchise de tir militaire en vue à la première personne. Trois années passées à refonder un moteur de jeu, à faire des recherches et à attendre l’arrivée de consoles de salon enfin assez puissantes pour afficher certains effets.
Et de fait, au fil des deux missions que nous avons vues le saut visuel et graphique est vraiment bluffant. Les pupilles des personnages réagissent à la lumière, les effets de gaz ou électrique sont bien plus réalistes, c’est un autre monde. Il faut dire que le moteur des Call of commençait très méchamment à vieillir, et les mises à jour ne suffisaient plus à en faire quelque chose de convaincant. Refondation technique donc.
Deux pour la techno
Quid du gameplay ? Nous avons donc suivi notre héros au fil de deux missions. La première, Collapse, commence par une course poursuite qui se termine sur le Golden Gate et aboutit à sa destruction. La seconde, Bio Lab, se déroule dans une forêt bulgare et débute par une petite phase d’infiltration avant de se conclure par la destruction à la chaîne d’hélicoptères et de tanks.
Dans les deux cas, c’est assurément un Call of Duty. Les mécaniques de gameplay paraissent inchangées dans les grandes lignes. On trouve toujours cette obligation d’épauler pour pouvoir viser juste, ces sauts programmés, ces actions à effectuer dans le bon ordre et au bon moment (QTE) et ses phases de jeux ultra scriptées qui servent à construire l’expérience cinématographique qui fait la force de la série depuis ses débuts.
Les nouveautés entraperçues dans ces deux démos tiennent en deux points : les armes et l’exosquelette. Pour l’arsenal, on notera la présence d’une « arme quantique », qui tire une sorte de rayon laser bruyant qui vaporise les ennemis, comme d’autres les petites mauvaises odeurs. On applaudira également l’idée de la « cycle grenade », qui doit son nom à une bague circulaire qu’on fait tourner pour choisir comment elle se comportera. On pourra ainsi choisir Smart, pour qu’elle lévite une fois lancée et explose en « visant » les ennemis, Threat pour que les soldats opposants apparaissent même à travers les murs ou encore Contact, pour une explosion de base. Pour le reste, les armes portées sont classiques même si la mission Bio Lab offre un petit voyage à bord d’un prototype de tank qui n’a pas grand chose à envier au char d’assaut futuriste de Halo.
Trois pour le show
Mais la vraie star de cette démo, c’était l’exosquelette. Il permet aussi bien de bondir d’un saut d’un seul sur le toit d’un bus que d’arracher une portière pour s’en faire un bouclier. Le héros devient ainsi une sorte de superhéros. Mais ce n’est pas tout. L’exosquelette est également capable de générer un camouflage optique, qui rend son porteur totalement transparent aux yeux de ses ennemis, même si ceux-ci l’éclairent directement. Il nous a semblé qu’aucune jauge ne limitait l’utilisation de ce « pouvoir », même si dans le jeu, le personnage que l’on suit ordonne de temps à autres de désactiver le bouclier pour le recharger. Ce qui ne prend guère plus de quelques secondes.
Difficile au-delà de ces impressions de savoir ce que donne la réactivité du soldat et le ressenti de ses armes, par exemple, puisque nous ne les avons pas pris en main. Il faudra attendre un peu. Cet aperçu est en tout cas sans doute appelé à évoluer. Il faudra voir l’utilisation que feront les développeurs de ces nouveautés pour servir le multi et la campagne solo. Peut-être aura-t-on droit à de vraies phases d’infiltration, non scriptées ? Pour l’instant, ce Call of Duty ne semble pas introduire de véritable rupture, si ce n’est graphique. Les gadgets sont ceux d’un conflit armé futuriste, rien de plus. Gageons qu’Activision a encore des atouts dans ses manches pour attiser notre intérêt d’ici la sortie d’Advanced Warfare.
Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur l’E3 2014.
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