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E3 2014 : Borderlands The Pre-Sequel, on ne change rien, on améliore tout?

Drôle, corrosif, de mauvais goût, à prendre au 2e ou 3e degré, Borderlands est un FPS coopératif qui a su trouver sa place dans nos coeurs. La pré-séquelle nous promet la lune et semble l’avoir décrochée. Prise en main.

Bien conscient que c’était toujours mieux avant, les équipes de Gearbox Software propose une suite à Borderlands 2, qui se passe avant… Avant, quand Handsome Jack était encore un gentil ambigu, ou en tout cas pas le méchant total, et que servir sous ses ordres était vaguement acceptable, même si cela ne fait pas de ses sbires des enfants de chœur.

Mario est dans la place ?

C’est donc dans la peau d’Athena la Gladiateur, puis de Wilhelm l’Enforcer – déjà rencontré, que nous avons débarqué sur la lune de Pandora. La première est la fille spirituelle de Captain America, avec son bouclier-boomerang magnétique, et l’autre serait plutôt le fils spirituel de Tony Stark, pour ses drones, Wolf et Saint, capables de provoquer des dégâts à ses adversaires et de régénérer sa santé.

Les deux taillaient la route ensemble dans notre démo en coopération et bénéficiaient en tout cas de la faible attraction lunaire pour réaliser des bonds géants – prolongés par leur réacteur dorsal/réserve d’oxygène – et même, jolie nouveauté, des charges au sol. Oui, comme dans Mario, mais avec un peu plus de morceaux qui volent à l’impact.

L’arbre de talents qui cache la forêt

Ce qui peut paraître un détail devient vite un réflexe vital face aux ennemis quand, au bord d’être submergé, on se retrouve à devoir recharger. Une charge au sol est alors le moyen de tuer les plus faibles et d’écarter les plus solides, surtout quand on peut lui adjoindre des dégâts élémentaires. Mine de rien, ça change tout… Car, évidemment, on retrouve les bases des améliorations et des armes des épisodes précédents. Ce qui, couplé à l’arbre de talents du deuxième épisode, ouvre la porte à une multitude de combinaisons possibles et d”effets percutants en utilisant à bon escient les points récoltés. On combine ainsi, pour Athena, des dégâts dopés au corps à corps avec des compétences passives qui accroissent les capacités du pistolet, son arme de prédilection.

L’arme à l’oeil

Et les armes ont toujours la part belle, comme dans tous les titres de la série. On a pu croiser les nouveaux lasers, efficaces quand on arrive à bien cibler l’adversaire, et les flingues cryogéniques. Ils permettent de geler un adversaire soit pour l’immobiliser temporairement quand le jeu est trop généreux en ennemis, soit pour le finir tranquillement, au corps à corps, par exemple.

De Pandora à la Lune

Bref, ce voyage lunaire, sans être un bouleversement de la licence, conserve les fondamentaux éprouvés, apporte quelques nouveautés bienvenues et situe l’action dans un microcosme qui assure une certaine fraîcheur et survitamine les combats. Contrairement à ce qu’on pouvait craindre, Gearbox Software ne sombre pas dans la facilité et on attend donc avec une grande impatience de retrouver ClapTrap et les autres, le 17 octobre prochain sur PC, Xbox 360 et PS3… Eh oui, quand on est vraiment bourrin, on se permet de tourner le dos à la nouvelle génération…

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Pierre Fontaine