Attaque, défense, conduite de balle, coups francs… Pour la sixième édition de son FIFA génération HD, Electronic Arts prévoit d’améliorer par touches la plupart des secteurs de jeu. Mot d’ordre général ? Retranscrire l’imprévisibilité du football.
Concrètement, les développeurs canadiens ont introduit des variables supplémentaires dans les statistiques des joueurs pour rendre ce que le football peut avoir d’aléatoire.
Mêmes les joueurs en conduite de balle, comme Messi, Ronaldo ou Iniesta, pourront de temps en temps rater un contrôle ou pousser trop loin leur balle et ne seront plus les robots infaillibles qu’ils étaient. A l’inverse, la gestion des amortis prend beaucoup plus en compte le positionnement du joueur, ses qualités techniques et la difficulté du ballon à jouer.
Concrètement, mieux vaut ne pas chercher à jouer le contrôle en douceur lorsque vous dirigez Adil Rami, en défense, sur un long ballon dans votre dos, au risque de rater complètement votre amorti.
Beaucoup plus malin
Parmi les autres nombreuses nouveautés, signalons les appels de balle plus intelligents de vos attaquants. Au lieu de se jeter en position de hors-jeu, ceux-ci ralentissent leur course quelques instants le temps de vous laisser ajuster votre passe ou adoptent des trajectoires plus subtiles, en décrochant de leur défenseur, pour se démarquer plus efficacement sur un centre.
Signalons également la possibilité de jouer des coups francs plus tactiques – avec feintes et passe à trois ; là où le mur adverse peut s’amuser à grignoter des mètres en avançant, au risque de se prendre un carton jaune. Enfin, les dribbles ont été repensés : en phase de un contre un, votre joueur se bloque automatiquement face au défenseur adverse, comme le ferait un ailier. Pratique pour s’engager dans quelques grigris avant un débordement.
Le mou est l’ami du bien
Manette en main, toutes ces nouveautés se ressentent, et même un habitué de FIFA 12 devrait avoir besoin d’un moment d’adaptation pour se refamiliariser avec la simulation d’EA. Globalement, le jeu donne l’impression d’être beaucoup plus exigeant, mais aussi plus lent. Finis, les contrôles tout feu tout flamme bouton de course enfoncé ! La conduite de balle précise associée à la difficulté d’amortir les passes appuyées oblige en effet à davantage prendre son temps. La principale surprise vient néanmoins des frappes, qui n’ont jamais été aussi difficiles à placer. Outre que la jauge de puissance se remplit deux fois moins vite, les tirs non cadrés sont légion, au contraire des précédents opus.
De manière générale, FIFA 13 va encore plus loin dans la simulation et n’hésite plus à restituer ce qu’un match de foot peut avoir de mou, de lent ou d’imprécis pour mieux mettre en avant les actions réussies.
Lire l’intégralité de notre dossier sur l’E3 2012.
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